Volume 1

Recherches sur l'epuration biologique et chimique des eaux d'egout effectuées à l'Institut Pasteur et Lille et à la station experimentale de la Madeleine / par A. Calmette.

  • Calmette, A. (Albert), 1863-1933.
Date:
1905-1914
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Credit: Recherches sur l'epuration biologique et chimique des eaux d'egout effectuées à l'Institut Pasteur et Lille et à la station experimentale de la Madeleine / par A. Calmette. Source: Wellcome Collection.

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    couches superficielles pai‘ les matières organiques non dissoutes, dont la décoinposilion est pins lente. Les meilleurs lerrains d’épandage, loi'squ'on y fait en même (emps de la culture, ne peuvent absorber et c|)nrer convena- blement plus de 10 à 11 litres d’eau d'égout par mètre carré et j)ar jour, ce ([ui coiTespond au chiffre adopté comme maximum par les décrets du 11 avril 1800 et du 50 mars 1800 pour la Ville de Paris (40 000 mètres cubes par hectare et par an). A Berlin, les terrains d’ii-rigation, formés de sable argileux, l’eçoivent seulement un volume d’eau quatre lois moindre (P2 000 mètres cubes par hectare et par an, ou 5 litres 20 par mètre carré et par jour). Si l’on ne veut point être exposé è sacrifiea- trop souvent les intérêts de la culture, on doit considérer ce taux de 12 000 mètres cubes par hectare et par an comme ne devant pas être dépassé. Or, une ville de 20 000 habitants produisant en moyenne, à raison de 100 litres par habitant et par jour (en faisant abstraction des eaux de pluies), un volume (|uotidien de 2000 mètres cubes d’eau d’égout, doit pouvoir disposer, si elle veut faire de l'irrigation agricole, d’une surface de terrains culturaux d’au moins 00 lieclares. En supposant ([Li’une telle surface, suflîsamment perméable, fût disponible à son voisinage, elle serait le plus souvent d'un prix trop élevé, d’autant qu’il faut encore tenir conqate des frais d’aménagement, de drainage et d’entretien d'un réseau très étendu de canaux souterrains poui- la distribution des eaux sur toutes les surfaces à irriguer. On comprend donc que ce système, malgré ses résultats incontestablement excellents, n’ait pu être adopté que par de grandes caj)itales comme Paris, Berlin, ou ]iar (luelques villes comme Reims, Breslan, Fribonr(f-en-Brisqau, Dantzig, Magde- bourg, Odessa, (pii avaient, à leurs portes de vastes terrains sablonneux ou calcaires, très absorbants et de jieu de valeur. Les villes de moindre im|)ortance, ou moins favorablement situées, sont dans l’impossibilité absolue d’y avoir recours. D’autre ])art, il ne faut jias se dissimuler qu’on a commis une erreur en coiu])tant, comme on l’a fait an début, sur le rôle éjuirant de la culture. On supposait (pie les plantes agis- saient de deux manières en se dévelopiianl : on jiensait que la