Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 24 juillet 1838, / par Michel-Fénelon Lauras, de Fumel ... I. Comment reconnaître un sel d'émétine mélangé avec la matière des vomissements? ... [etc].

  • Lauras, Michel-Fénelon.
Date:
1838
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Credit: Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 24 juillet 1838, / par Michel-Fénelon Lauras, de Fumel ... I. Comment reconnaître un sel d'émétine mélangé avec la matière des vomissements? ... [etc]. Source: Wellcome Collection.

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    longues souffrances, en sont les suites possibles; On pleut ajouter en- core l’anévrysme consécutif, la phlébite, la paralysie partifelle et le reste. Cette énumération serait longue , mais le travail serait court. Devais-je seulement établir la différence des suites possibles -, lors- qu’un épanchement sanguin est en dehors de l’articulation, d’avec é4H'e& que pourrait avoir un épanchement de même nature datis fa cavité articulaire? Non seulement la question m’a paru tronquée, mais elle eût été difficilement soluble, parée que le lieu de lepanchemettt est loin de pouvoir suffire,à lui seul, pour établir des différences Ir'â'n- chées dans tous les cas. J’ai donc cru que, pour chercher à établir ods conséquences oû effets, je devais d’abord étudier les causes, et comme ces causes agis- sent sur des objets si divers, un aperçu stir les articulations m’a ftarn devoir précéder le tout. Puis, définir la contusion, ses différents de- grés ; l’étudier dans les diverses parties de l’appareil artieulairé; et aprèsnn examen général des phénomènes primitifs et consécutifs qu’elle fait naître, tâcher, s’il m’est possible, de la suivre dans une articula tion avec tous les cas qui peuvent se présenter. Les articulations résultent de l’assemblage de deux ou plusieut* pièces osseuses, qu’elles soient ou non mobiles l’une sur l’autre. De la, leur distinction en deux classes: 1°Articulations immobiles ou synar- throses; 2° articulations mobiles ou diarthroses : il est évident qu’il ne . doit être question ici que de cette dernière. C’est par le mécanisme le plus varié que les os sont maintenus eh rapport et que leurs mouvements sont dirigés ou régularisés avec un art qui décèle les plus admirables principes de la mécanique. Les extré- mités osseuses qui forment le plus grand nombre des articulations mobiles offrent presque toujours des enfoncements et des éminenees qui se correspondent. Les surfaces en contact sont ainsi plus étendues ; et pour concourir plus puissamment à ce but, Ces extrémités Sont tou- jours renflées. Cette dernière disposition était encore nécessaire pour favoriser 1 action des leviers, pour lesquels, quelquefois, un os sùfnû-