Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 24 juillet 1838, / par Michel-Fénelon Lauras, de Fumel ... I. Comment reconnaître un sel d'émétine mélangé avec la matière des vomissements? ... [etc].

  • Lauras, Michel-Fénelon.
Date:
1838
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Credit: Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 24 juillet 1838, / par Michel-Fénelon Lauras, de Fumel ... I. Comment reconnaître un sel d'émétine mélangé avec la matière des vomissements? ... [etc]. Source: Wellcome Collection.

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    de terminaison de l’artère qü’il cesse d’être d’accord, ou plutôt qu il a fait une découverte. D’après cet anatomiste, lorsque la branche supérieure de l’artère honteuse interne, après avoir fourni la dorsale , constitue celle qui pé- nètre dans le corps caverneux, elle offre une disposition spéciale qui ne se rencontre que dans ces corps, dans le tissu spongieux de 1 urè- tre, et dans le bulbe de ce canal. «Ce sont deux ordres de rameaux bien distincts, dit-il: les uns, se comportant comme tous les vaisseaux fins dans les autres parties, se divisent à l’infini dans les parois des veines sinueuses. Il les nomme rameaux nourriciers. Les autres, longs d’une ligne, ayant en grosseur un cinquième de millimètre, sont con- tournés en hélice. Ils sont fournis par les branches grosses et petites de l’artère caverneuse, et sont apercevables à l’œil nu. Toujours égaux en grosseur, naissant isolément ou par petits groupes, ne se ramifiant pas dans leur court trajet, ils se terminent par un petit renflement qui fait saillie, en forme de corne, dans les cellules des corps caverneux. Cette extrémité est recouverte d’une fine enveloppe qui, au micros- cope, paraît grenue. M. Müller pense que cette enveloppe joue un grand rôle dans le phénomène de la turgescence, époque où la transsudation sanguine doit se faire par des pores invisibles; car l’œil armé du mi- croscope ne peut en découvrir sur l’étendue de ces rameaux. L’auteur ajoute que ces artères liéliciennes, nombreuses seulement dans la partie postérieure des corps caverneux, sont de simples appendices de l’ar- tère caverneuse destinés à ne recevoir du sang que lors de la turges- cence de ces corps. C’est donc sur ce dernier ordre de rameaux artériels que la question qui m’est échue m’imposerait le droit de contrôle, si je n’avais pensé d’abord que je ne pouvais qu’essayer la constatation d’un fait. Aussi ai-je voulu voir ces artères héliciennes. Trois injections au mercure, toujours incomplètes, m’ont permis de reconnaître, avec ou sans le secours de la loupe, une foule de ramuscules d’une petitesse extrême, tantôt isolés, tantôt en faisceaux, se perdant, ou à défaut d’injection ou par leur finesse, clans la trame réticulaire de ce tissu spongieux., 1838. - N° 210. ,