Recherches cliniques et therapeutiques sur l'épilepsie, l'hystérie et l'idiotie / par [D.M.] Bourneville [and others].

  • Bourneville, 1840-1909
Date:
1888
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Credit: Recherches cliniques et therapeutiques sur l'épilepsie, l'hystérie et l'idiotie / par [D.M.] Bourneville [and others]. Source: Wellcome Collection.

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    répond. » Hier à la classe il a réclamé « ses 1.500 fr. », disant: « M. le Docteur me les a apportés. » Quand on lui demande qui est-ce qui a voulu voler son argent, il répond : « On dit ça dans la cour », et quand on lui demande quels sont les enfants qui le lui disent, il répond « qu'il ne les voit pas, qu'il les entend dans la cour. » On lui a fait mettre le manchon pendant la nuit. 11 menace de ne plus travailler si l'on continue, et persiste à nier qu'il se mas- turbe. Hier, en réclamant à la classe son argent, il s'est excité peu à peu et on a dii le faire monter à l'infirmerie. Il se livra à des gestes obscènes et proféra des injures contre l'instituteur. Ce matin il eut un accès d'excitation contre le sous-surveillant. Si on le pousse à travailler, il dit qu'il a mal à la tête. Interrogé à ce sujet, il répond qu'il n'a pas mal à la tête. Voici les deux lettres qu'il adresse à ses parents les 25 et 26 juillet, envers lesquels il témoigne des sentiments plus affectueux que précédemment. Paris, 25 juillet 1884. Chers parents, je vais toujours la même chose. Le médecin m'a ordonné des douches. On no va pas on promenade. Il paraît que j'ai de l'argent ici, mais je demande à l'avoir. On veut me le voler à ce qu'on répond. J'ai besoin de sortir en permission, car je m'ennuie dans Bicctre. Je voulais vous écrire plutôt, mais les uns et les autres vous en empêchent, et avec toutes les difficultés qui se présentent je n'ai pu le faire. Si vous voulez que je demande une permission écrivez-moi par retour du courrier et je vous dirai pour quand je l'aurai obtenue. Alors vous m'apporterez mes effets le malin et je sortirai. Ou '■'yJ, ^••-j-' demandez-la dimanche. Je voudrais bien aussi un carnet et un crayon et un livre pour lire et écrire. Je vous souhaite une bonne santé et vous embrasse de tout cœur. Votre fils, Achille G... Bicêtre, le 26 juillet 188i. Chers parents, le médecin no voyant rien à faire qu'à me faire prendre des douches, je crois qu'il est inutile que je reste ici. Il parait que j'ai de l'argent ici. Alors je préfère aller à la cam- pagne, plutôt que de rester ici, mal nourri, mal vêtu et embêté