Du système nerveux ganglionnaire / par C.R. Holst.

  • Holst, C.R.
Date:
1841
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Credit: Du système nerveux ganglionnaire / par C.R. Holst. Source: Wellcome Collection.

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    corps d’un ver de sa partie céphalique sans que le corps soit privé de mouvements. La substance grise exerce l’influence motrice sur les fibres contractiles, ou immédia- tement par son contact avec elles, ou par l’intermédiaire des filets nerveux cylindriques. C. Des ganglions du système nerveux ganglionnaire. Je place dans l’ensemble des ganglions ou dans le sys- tèmenerveux ganglionnaire,l’ensemble des penchantsou le caractère moral des hommes et des animaux ; car ce que j’ai établi plus haut comme différence essentielle en- tre le système ganglionnaire des hommes et celui des ani- maux, savoir, l’immense variété des formations du système ganglionnaire dans l’espèce humaine, et. la conformation constamment presque égale du système ganglionnaire dans une espèce quelconque d’animaux, peut être appliqué de même au caractère moral des êtres animés. Le caractère moral des individus qui appartiennent à l’espèce humaine est infiniment varié; les animaux de la même espèce ont tous plus ou moins le même caractère : le chat, le tigre, le lion, sont tous rapaces; ils ne sont pas querelleurs comme les ruminants, les taureaux, les béliers, les boucs, qui se battent pour se battre par l’amour du combat; tandis que les chiens s’attaquent pour satisfaire leur avi- dité et leur envie. Les animaux ont des antipathies et des sympathies : ainsi le chien hait le chat, il aime le cheval; le cheval aime le chien et n’aime pas le chameau. De telles antipathies et sympathies ont lieu aussi chez l’homme. L’homme aime et hait souvent sans qu’on puisse expliquer ces dispositions de l’àme de l’amour-propre flatté ou blessé. La seule particularité qui est propre-au caractère moral de l’homme, et par laquelle le caractère moral de l’homme se distingue de celui des animaux,