Du système nerveux ganglionnaire / par C.R. Holst.

  • Holst, C.R.
Date:
1841
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Credit: Du système nerveux ganglionnaire / par C.R. Holst. Source: Wellcome Collection.

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    principales de l’organisme, tantôt dans l’encéphale, tantôt dans le cœtir, tantôt dans les poumons, le foie, etc., et je puis en même temps distinguer la différence du senti- ment moral du dépit ou de la tristesse, etc., dans le même organe, dans lequel j’éprouve le sentiment soma- tique. Il paraît donc que les organes situés dans une des cavités principales, sont plus disposés à être altérés par les émotions de lame que le reste du corps ; car chaque émotion de lame provoque des sentiments dans un de ces organes, tandis que seulement les émotions violentes produisent des sentiments dans l’organisme entier. Je crois que cette disposition a lieu chez tous les hommes : car depuis les temps les plus reculés on a toujours placé le siège des passions dans un de ces organes, tels que le cerveau, le cœur, le foie, etc.; jamais dans les mem- bres. Cette opinion était fondée sans doute, d’une part, sur h observation qu’un homme pouvait être privé des mem- bres sans être privé des passions; mais de l’autre part elle était favorisée par ce fait, que l’on éprouvait toujours les sentiments d’une émotion de l ame dans un des organes du crâne, de la poitrine ou de l’abdomen; et si quelqu’un, pendant toute sa vie, éprouve les sentiments moraux et somatiques toujours dans le même organe, par exemple dans l’encéphale, il serait porté à regarder l’encéphale comme le siège des passions; un autre qui, dans chaque émotion de lame, sent le cœur ému, placera lame et les passions dans le cœur. Tels sont les faits physiolo- psychologiques venus à ma connaissance. Pourquoi les émotions de laine se ressentent-elles plus fréquemment dans les entrailles que dans les autres parties de l’organisme? Cela peut dépendre ou d’une plus grande sensibilité des nerfs sensitifs des organes intérieurs : cette sensibilité plus grande fait sentir des altérations, qui sont peut-être répandues dans l’organisme 2.