Plaidoyer pour les mineurs Leroi, & Leroi, leur père & leur tuteur, et pour Buissonnière & son épouse, contre le mineur Antoine Desiré, & la veuve Michel sa tutrice.

Date:
1792
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Credit: Plaidoyer pour les mineurs Leroi, & Leroi, leur père & leur tuteur, et pour Buissonnière & son épouse, contre le mineur Antoine Desiré, & la veuve Michel sa tutrice. Source: Wellcome Collection.

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    ont toujours donné des réfultats conformes dans tous les individus. Ainfi les jumens, fur lefquelles les praticiens n’ont point d’influence, portent conflamment onze mois & quelques jours, douze mois environ. Les vaches de nos campagnes, qui n’ont ni préjugés à ménager, ni honneur a fauver, portent conflamment neuf mois, & ne portent que neuf mois. Les douces & paifibles brebis qui n’ont ni époux vivant à tromper, ni héritier à fruflrer, portent fans varia- tion cinq mois, pas plus de cinq mois. C’eft-Ià l’opinion générale & un point d’expérience re- connu , c’eft le fentiment de tous les naturalifles, & par- ticuliérement d’Ariflote, que mon adverlkire a cité pour lui, de Buffon le confident, a-t-on dit, des fecrets de la na- ture cité également par mon adverfaire à une autre oc- calion. Qui croirait pourtant, Citoyens, que pour cette fois le defenfeur du mineur Antoine Déliré, importuné (je ne fais pourquoi, car il y a contre lui de bien plus terribles argumens). e cette invariable portée des animaux, ne veut plus en croire ni Ariftote, ni Buffon, ni les naturalifles de ous les âges, & qu’il veut que toutes leurs autorités cedent au grave témoignage de Lafont-Pouloti, dont il nous a inopinément produit un ouvrage fur les haras. e ne prétends point, Citoyens, porter aucune atteinte a a réputation de Lafont-Pouloti ; ni moi, ni probable- “atnil faut’ yenS’ ^ P0105 Ên dire aucun ma,< connoitre les hommes & leurs œuvres pour en médité ; mais enfin qu’il me foit permis d’obfen er que Lafont-Poulpti eft feul de fon avis f que tous les natura! Mes anciens & modernes balancent avec affez d’avantage c