Du traitement de la colique de plomb par la belladone / par F. Gauch.

  • Gauch, Félix.
Date:
1881
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Credit: Du traitement de la colique de plomb par la belladone / par F. Gauch. Source: Wellcome Collection.

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    par lesquels elle se traduit, la réalité de son existence est confirmée par la nature, la forme et l'interprétation des tracés sphygmographiques. Au point de vue purement clinique, cette contracture des capillaires, des artériolcs ,est un fait acquis à l'obser- vation. Lorsqu'on examine la peau d'un saturnin au mo- ment d'une crise de colique, on voit que la teinte spéciale, la couleur terreuse n'est pas le fait de l'hypoglobulie seule. Pourquoi la peau, à ce moment, fortement rayée avec l'ongle ou un corps dur ne rougit-elle pas, ou ne prend- elle qu'une teinte à peine rosée, sous forme d'une traînée très étroite et très lente à se produire, comme l'enseigne M. le professeur Bondet? Pourquoi les veines, en dehors des nodosités signalées par Hitzig sont-elles moins pro - noncées et moins visibles qu'à l'état normal, en quelque sorte déprimées et enfoncées dans les téguments sur lesquels elles faisaient auparavant saillie, comme l'ont déclaré nos malades ? Pourquoi la peau est-elle sèche, anesthésiée par places, anesthésie cédant au frottement (Gubler) et la transpiration presque supprimée et si rare ? A quoi tiennent tous ces phénomènes sinon à la con- tracture des fibres lisses des vaisseaux ? Cette contracture a pour conséquence immédiate, en diminuant l'élasticité artérielle, de ralentir la circulation (le pouls descend à 50 et 40 pulsations par minute) d'après les .lois physi- ques bien connues de la circulation des liquides dans les tuyaux élastiques. D'où la diminution des échanges or- ganiques, l'intensité moins grande des combustions et en dernière analyse l'apyrexie et même l'abaissement de 2 à 3 dixièmes de la température au-dessous de la nor-