Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 27 janvier 1841 / par Leloire (Joseph-Stanislas).

  • Leloire, Joseph Stanislas.
Date:
1841
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 27 janvier 1841 / par Leloire (Joseph-Stanislas). Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.

    11/28 (page 11)
    du lesticule, avec l’induration de la tunique vaginale dans l’hydrocèle. Pott dit avoir pris une hernie de la vessie qui descendait jusque dans le scrotum et contenait un calcul urinaire , pour un squirrhe du testicule. Une observation qui m’est particulière , et que je crois devoir rapporter ici, démontre également que plusieurs chirurgiens très - recommandables avaient pris pendant long-temps une hydrocèle de la tunique vaginale pour un engorgement syphilitique du lesticule. M. L...., chirurgien aide-major, âgé de 40 ans, d’une forte constitu- tion , jouissant habituellement d’une bonne santé , d’un tempérament bilioso-sanguin, issu de parents dont aucun n’avait été atteint d’affections ^cancéreuses, eut une première blennorrhagie en 1818, qui fut traitée parles anti-phlogistiques. En 1823, il fut atteint d’ulcérations syphiliti- ques à la base du gland; après l’emploi des^ anti -phlogisüques, il fit un traitement mercuriel qui fut poussé jusqu’au bout, quoique en fort peu de temps il eût fait disparaitre les symptômes apparents de l’affection syphili- tique. En 1827, il contracta une nouvelle blennorrhagie qui fut traitée et guérié par les anti-phlogistiques associés à la mixture brésilienne. En 1828 , des douleurs se manifestèrent à la partie antérieure du tihia , sans caractère nocturne , et existant comme seul symptôme d’une inflam- mation dans cette région, puisqu’il y avait absence de gonflement, de rou- geur et de chaleur. On diagnostiqua une périostite. Tel paraissait être en effet le siège du mal, et la périodè aiguë ayant cédé à l’emploi des anti- phlogistiques, on eut recours ensuite à un traitement sudorifique, consis- tant principalement dans l’administration du sirop de Larrey. En 1829, M. L.*** voyageant dans l’impériale d’une diligence , par un temps très-froid , ressentit des douleurs très-vives aux testicules , qui le for- cèrent de chercher dans l’intérieur de la voiture un peu de chaleur, qui calma sa douleur. Mais, ce voyage s’étant prolongé pendant plusieurs jours, des douleurs pongitives se firent sentir de temps à autre aux tes- ticules, douleurs que le malade attribuait à la posilion gênée qu’il était forcé de garder dans cette voilure. Pour parvenir au terme de son voyage, M. L. fut obligé de faire une étape à. pied, et en arrivant à sa destination , il ressentait des douleurs plus vives que jamais aux deux testicules. Les /