Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 22 mars 1842 / par André (Pierre-Luce-Derma).

André, Pierre Luce Derma.

Date:: 1842

Credit: Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 22 mars 1842 / par André (Pierre-Luce-Derma). Source: Wellcome Collection.

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$plus haut, il se trouve des individus réfractaires à son action sans qu’on en puisse expliquer la cause, comme on en voit aussi de réfractaires à toute absorption du virus : cela n’existe pas seulement pour le mercure. Ne voit-on pas aussi quelquefois ce phénomène se montrer pour d’autres médications aussi spécifiques que celles-ci : l’anti-périodique par excellence, le sulfate de quinine , n’est-il pas quelquefois impuissant à détruire la périodicité ? Quoi qu’il en soit , examinons maintenant dans quels cas les anti-phlo- gistiques peuvent, comme auxiliaires, produire de bons effets. 11 n’est pas rare de voir le tube digestif irrité par suite de ces affections, qui, en attaquant la peau, en troublent en même temps les fonctions : aussi le pra- ticien devra y porter la plus grande attention. On sent déjà combien dans ce cas le traitement anti-phlogistique pourra être avantageux , aidé par un régime convenable. On doit en même temps défendre la peau de toute excitation externe, l’amollir, la baigner dans des liquides doux , émollients, afin de diminuer sa sensibilité exaltée. Des bains fréquents, des cata- plasmes émollients rempliront cette indication ; les sudorifiques simples ou composés, en favorisant aussi les fonctions sécrétoires, ne devront pas être négligés. A la période pustuleuse aiguë, avec abondante suppuration, on devra avoir aussi recours à la méthode anti-phlogistique, aux adoucis- sants et aux calmants. J’en dirai autant pour l’iritis syphilitique, pour le sarcocèle, les végétations, à leur début presque toujours accompagnés de phénomènes inflammatoires. Enfin, les ulcérations à bords indurés, et surtout celles qui ont leur siège sur les diverses membranes muqueuses, seront avantageusement modifiées par cette médication préparatoire. L’opium et ses préparations sont encore un des plus puissants moyens à employer pour ramener ces diverses affections à l’état le plus simple , en diminuant la sensibilité delà partie, et’en établissant la tolérance des voies digestives pour l’emploi des mercuriaux auxquels on l’associe souvent dans ce but. Ce n’est donc qu’après avoir employé ces moyens, qui seront souvent suffisants pour faire disparaître les symptômes, qu’on devra en attaquer la cause ou l’affection elle-même par un traitement spécifique, dont les mer-$