Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, 1840 / par Martin-Lucien Bertrand.

  • Bertrand, Martin Lucien.
Date:
1840
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Credit: Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, 1840 / par Martin-Lucien Bertrand. Source: Wellcome Collection.

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    n tfon évidente ne se présente. Broussais(loc. cit. p. 422), qui considère cette médication, comme étant dange- reuse ne voudrait pas se charger de la responsabilité dun pareil traitement. Malgré la nuance diverse de ces opinions, un médecin consciencieux doit croire que la bronchite la plus légère , connue sous le nom de rhume , guérira parfaitement en ayant soin de pren- dre de simples précautions hygiéniques , en recom- mandant aux malades de faire usage de vêtements chauds, d’éviter le froid , l’humidité , et de garder le silence autant qu’il est possible. Si la bronchite est intense , les boissons prescrites seront les mêmes que dans les cas de bronchite légère ; on y joindra les potions gommées, huileuses, les looks , les juleps , dans le but de diminuer la toux et le spasme du pharynx ; la diète sera sevère, le repos du malade assidu; il sera couché dans une salle présentant une température douce , uniforme ; on lui recommandera de s’abstenir, autant que possible, de parler ; si la châleur de poitrine , l’oppression, la céphalalgie et la fièvre, se déclarent, la saignée du bras, même répétée au besoin, sera favorable ; si la trop grande jeunesse du sujet, si des circonstances particulières imprévues, rendaient la pratique de la saignée dangereuse ou im- possible , on devrait recourir aux applications de sang- sues , de ventouses scarifiées aux points de la poitrine où la râle sera le plus marqué. Laënnec ( loc. cit. p. 159 ) regarde l’emploi de la saignée comme suscep- tible de détourner ou d’arrêter l’expectoration ; MM* /