Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 3 avril 1838, / par Guillaume-Valentin Dupont, de Mur.

  • Dupont, Guillaume-Valentin.
Date:
1838
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Credit: Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 3 avril 1838, / par Guillaume-Valentin Dupont, de Mur. Source: Wellcome Collection.

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    Fluide repoussé s’y répand, tandis que celui qui est attiré reste dans le point le plus voisin du corps influent Tant que celui-ci est maintenu à la même distance dù corps conducteur, les fluides qui les couvrent ne manifestent leur présence en aucune manière; ils sont dissimulés l’un par l’autre; l’éloignement leur rend leur liberté, et le rapprochement leur permet de rompre la résistance que l’air leur oppose. Ils se réu- nissent en produisant le phénomène de l’étincelle électrique. L’union des particules des fluides aux molécules des corps non con- ducteurs permet d’expliquer les phénomènes d’attraction et de ré- pulsion que ces corps présentent. En effet, on conçoit que cette union entraîne les corps dans les mouvements des fluides. Cette supposition n’est point admissible pour les corps conducteurs. Dans ce cas, l’on attribue le mouvement à ce que la couche électrique augmente d’un côté et diminue de l’autre, la tension atmosphérique restant partout la même. La tension du fluide électrique à la surface d’un conducteur dépend de la quantité d’électricité et de l’étendue de la surface qu elle occupe. En cas de partage, la tension diminue à mesure que l’électricité s’é- tend sur une plus grande surface. Si l’on fait toucher à un très-grand conducteur, un conducteur isolé très-petit, celui-ci pourra prendre sensiblement la même tension électrique que possédait le grand con- ducteur dans le point touché. L’électricité occupant toujours la surface des corps, et sa tension étant en raison inverse de l’étendue de cette surface, il est facile de faire varier considérablement la tension élec- trique d’un corps en changeant l’étendue de sa surface externe. Il v a identité parfaite entre la nature des phénomènes électriques et celle des phénomènes galvaniques, comme l’a démontré Volta, à l’aide du condensateur. C’est dans le mode de production des fluides qu’il faut chercher les différences que l’on rencontre dans les effets produits par 1 un et 1 autre mode d’électricité. Dans les appareils galvaniques, les fluides sont produits avec abondance, d’une manière continue. Quelle qu’ait été la quantité