La mortalité de la fièvre typhoïde à Constantinople / par A. Kambouroglou.

  • Kambouroglou, Alexandre.
Date:
1902
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Credit: La mortalité de la fièvre typhoïde à Constantinople / par A. Kambouroglou. Source: Wellcome Collection.

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    Russe, présentée par M. Stchépotiew, médecin en chef de cet hôpital (1)-, Presque tous les orateurs ont porté à la tribune des faits prouvant que la fièvre typhoïde, loin d’être chez-nous une maladie sans mortalité ou avec une mortalité minime, fait au contraire ses victimes parmi nous comme sur le reste du continent. L’opinion du contraire émise par des confrères distingués étant pourtant très respectable, le vœu a été émis et approuvé de tous les côtés d’apporter aussi à l’avenir des communications, dûment documentées, pour arriver à une solution définitive de la question. Incidemment a été soulevée également la question de la prédisposition des étrangers à contracter la maladie. Depuis l’époque de la première discussion, en 1894, à part quelques petites communications sur certains cas (2) ou des épidémies isolées et lo- cales (3), deux publications importantes, sur lesquelles nous reviendrons plus lard, ont été faites : une de M. le D1' G. Stékoulis dans les statistiques de l’Hôpital Geremia (4) vers la fin de 1899, et une autre deM. le Dr Stchépotiew, dans une communication à notre Société Impériale de Médecine (5). Cette dernière communication a provoqué au sein de la Société une petite discus- sion pendant laquelle une mention très courte et incomplète a été faite de la première discussion de 1894 (et non de 1893, comme il y a été dit par erreur.) Pour répondre au vœu unanime exprimé par la Société en 1894 et contribuer, dans une faible mesure il est vrai, au travail entrepris par mes honorables confrères, j’ai l’honneur de vous présenter aujourd’hui une statis- tique de 5 ans de l’Hôpital Allemand (du 1er Avril 1894 au 31 Mars 1899), du service de M. le Professeur André Mordtmann, docteur en médecine et conseiller sanitaire. Ce sera la dernière statistique des typhiques de notre hôpital que je communique avec l’autorisation de mon honorable confrère ; l’œuvre est poursuivie depuis 1899 par M. le Prof. Fritz Mühlig, mé- decin en second de notre hôpital, qui vous en communiquera le résultat avec détails sur le cours, les complications et le traitement de la maladie. Quant à moi je ne cherche qu’à élucider la question telle qu’elle a été posée depuis le commencement de la discussion, c’est à dire celle de la mortalité de cette maladie parmi nous pour les indigènes ou étrangers acclimatés, ainsi que pour les étrangers non acclimatés, de différentes nationalités. (1) Gazette Médicale cV O rient, N° du 15 Décembre 1894, pages 306 à 310; voir aussi au N° du 28 Février 1895, page 1, et au N° du 15 Avril 1898, pages 52, 53 et 60 les rectifications de plusieurs fautes d’impression. (2) Gazette Médicale d'Orienl, N° du 15 Avril 1898, page 63, Communication de M. le D1' C. Stékoulis. (3) Gazette Médicale d'O rient, N° du 15 Février 1899, page 356, Communi- cation de M. le Dr Stékoulis, président. (4) Hôpital Geremia 1881-82 à 1898-99. Statistiques, Constantinople, Imprimerie du Levant Herald 1900. (5) Gazette Médicale ddOvient, N° du 1er Avril 1901, page 583.