Les manuscrits précolombiens / par Georges Raynaud.

  • Raynaud, Georges (College teacher)
Date:
1893
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Licence: Public Domain Mark

Credit: Les manuscrits précolombiens / par Georges Raynaud. Source: Wellcome Collection.

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    etc. (Yucatan, Chiapas, Guatémala) parlaient le maya et ses divers dialectes. Le quiché et ses deux principaux dialectes, le tzutuhil et le cakchiquel, étaient parlés par les Quichés, les Tzutuhils et les Cakchiquels (Chiapas et Guaté- mala). On rattache au quiché : 1“ le mam et ses divers dia- lectes, parlés par les Mams, les Pokomans, les Pokou- chis, les Kachis, les Coxohs, les Ixils, etc. (Chiapas et Guatémala) ; 2“ le tzendal et le tzotzil parlés par les Tzendals et les Tzotzils (Chiapas). Le maya fut de toutes ces langues celle qui eut le plus vaste habitat ; c’est aussi celle qui parait le mieux répondre à la langue d’un grand centre de civilisation. Aussi donne-t-on presque partout le nom de civilisation maya (ou yucatèque) et d’écriture maya (ou yucatèque) à la civilisation et à l’écriture qui nous occupent, bien qu’on soit, par exemple, presque absolument certain que nombre d’inscriptions du Chiapas, du Guatémala, etc., ne sont pas en langue maya. L’écriture maya a reçu aussi le nom d’écriture katou- nique, katoun étant le nom des pierres couvertes d’ins- criptions à l’aide desquelles les anciens indigènes notaient leurs périodes de 20 ans. Cette écriture se présente sous au moins deux formes nettement dis- tinctes : 1“ l’écriture hiéroglyphique que nous trouvons sur les monuments, 2“ l’écriture hiératique qui est celle des manuscrits. Il est probable, très probable, qu’il y