Dissertation zoologique et médicale sur le taenia humain, ou ver solitaire; : présenteé et soutenue à la Faculté de Médecine de Paris, le 16 janvier 1812, / par Victor Amédée Delisle.

  • Delisle, Victor Amédée, active 1812.
Date:
1812
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Credit: Dissertation zoologique et médicale sur le taenia humain, ou ver solitaire; : présenteé et soutenue à la Faculté de Médecine de Paris, le 16 janvier 1812, / par Victor Amédée Delisle. Source: Wellcome Collection.

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    ( 1° ) articles fie quelques-uns, et il appela les uns tasnia sans epines, et les autres tamia à épines. Plus tard , Bonnet appela les premiers , tœnia à articulations longues et les seconds tamia à articula- lions courtes. Linnœus en fit quatre espèces, par rapportau nombre et à l’arrangement des papilles marginales. P allas en fit six espèces. Je les diviserai , comme Bloch, Brera, Fortassin, etc., en tœnia armés et en tœnia inermes ou sans armes, à raison de la présence ou de l’absence de ecs petits crochets dont la tête de quelques-uns est pourvue. Cette division, qui est la plus naturelle, me paraît en même temps la plus médicale ; car l’on sait que ceux qui portent ces crochets occasionnent des symptômes bien plus fâcheux que les autres, et que leur expulsion est beaucoup plus difficile à \ obtenir. I.re espèce. Tœnia armés. Leur tête est garnie tout au tour de petits crochets rétractiles, pointus et recourbés, qui leur servent à s’accrocher et à se cramponner, pour ainsi dire, aux parois des in¬ testins, ce qui doit nécessairement produire de très - vives dou¬ leurs. Cette espèce de vers qui se rencontre aussi dans divers animaux, tels que le chien , le loup , le chat, le mouton, les poissons , etc. , offre dans l’espèce humaine trois variétés, qui sont le taenia cucurbitain, le taenia vulgaire et le taenia canin. Le taenia cucurbitain ( tœnia cucurhitina ) est le plus commun dans nos climats. Ses articulations, qui ont une figure trapézoïde, et qui sont séparées par des lignes transversales noirâtres, n’ont qu’une papille marginale : elles sont toutes emboîtées à la suite les unes des autres, de manière que l’antérieure leçoit toujours celle .qui se trouve à sa suite , ce qui fait que les deux bords du ver re¬ présentent une série de dentelures semblables à celles d’une scie. Pendant son séjour dans les intestins, il s’en détache quelquefois, du côté de la queue, des articles qui sont rendus seuls ou mêlés avec les excrémens, et qui ressemblent assez bien à des semences