Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 28 décembre 1840, / par Valentin Solaville, né à Tours ... I. Des causes, du siége, et des caractères anatomiques de la phlébite. ... [etc].

  • Solaville, Valentin.
Date:
1840
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Credit: Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 28 décembre 1840, / par Valentin Solaville, né à Tours ... I. Des causes, du siége, et des caractères anatomiques de la phlébite. ... [etc]. Source: Wellcome Collection.

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    généralement sur la membrane interne des veines, en altérant directe¬ ment son tissu, ou en favorisant le contact de matières âcres et irri¬ tantes à sa surface. Devons-nous parler des causes prédisposantes Aucun changement n’arrive dans l’organisme sans une prédisposition de l’individu , et tout effet produit la suppose. Dans les premiers âges de la vie, le sy-stème artériel est en plus; dans la vieillesse , le système veineux prédomine. De cette modification que l’âge Imprime à l’économie ,*on peut tirer cette conclusion pour la ,phlébite : que l’action d’une même cause sera d’autant plus efficiente que le sujet sera plus âgé. I.a cause la plus commune est la section de la veine, dans l’opéra¬ tion de la phlébotomie, surtout lorsqu’elle est pratiquée avec un instrument malpropre, chargé d’un principe putride, ou souvent ré¬ pétée sur un même vaisseau. Sans doute, pour que. la réunion des lèvres de la plaie faite à la veine s’effectue, une inflammation adhé- sive est nécessaire; mais ordinairement cette Inflammation se borne rapidement. Pour peu qu’elle dépasse les limites d’une phlegmasie légère, il est à craindre qu’elle ne s’étende de plus en plus, et qu’il ne soit bientôt impossible d’en arrêter les progrès. Il est des conditions miasmatiques et Individuelles, sous l’influence desquelles la phlébite passe à la suppuration, quoi qu’on fasse. Les contusions, les déchirures des veines,, leur compression, leur ligature, l’incision, l’excision, sont des causes fréquentes de leur inflammation. X'incision et Xexcision sont depuis longtemps généralement aban¬ données; mais la compression et la ligature, que M. Breschet frap¬ pait, en 1820, d’une même réprobation, sont, de nos jours, fréquem¬ ment mises en usage par des chirurgiens distingués. A’ous avons vu iM. Breschet lui-même pratiquer la compression des veines, qu’il préconise aujourd’hui comme un moyen efficace dans le traitement des varices. Mais les avantages douteux qu’offrent de pareils moyens nous semblent loin, dans tous les cas, de racheter les dangers que leur emploi peut entraîner. L’obHtératr«n des veines par suite de