Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 28 décembre 1840, / par Valentin Solaville, né à Tours ... I. Des causes, du siége, et des caractères anatomiques de la phlébite. ... [etc].

  • Solaville, Valentin.
Date:
1840
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Credit: Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 28 décembre 1840, / par Valentin Solaville, né à Tours ... I. Des causes, du siége, et des caractères anatomiques de la phlébite. ... [etc]. Source: Wellcome Collection.

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    c — ctilre les lames de la dure mère,et protégées par elles. Celles du tes¬ ticule représentent un lacis très-fin , qui recouvre les vaisseaux sper¬ matiques; autour du vagin, elles constituent le corps rétiforme; dans lis membres, à la tête, au cou, on les distingue en profondes et en superficielles, communiquant entre elles par de nombreuses anasto¬ moses. Le tissu spongieux des os n’est autre chose qu’un tissu caver¬ neux à parois osseuses, dans lequel le sang veineux circule incessam¬ ment (Cruveilhier). \jA communication des veines avec le système capillaire est un Fait généralement admis. Les observations microscopiques et les merveil¬ leuses ijijections de Ruysch , d’Albinus.de Sœmmering,de Prochaska, et, de nos jours, celles de MM. Ribes et Magendie, en ont démontré l’évidence. s Comme il arrive souvent après quelque grande découverte ou la naissance de quelque idée nouvelle ou spécieuse, des esprits systé¬ matiques conclurent des injections de Ruysch, que toute la substance solide du corps devait être exclusivement vasculaire , unité organi¬ que qui ne se rencontre que chez les animaux de l’ordre le plus infé¬ rieur. Mais Ruysch lui-même combattit cette opinion erronée, et re¬ connut qu’il y avait dans l’organisme des parties plus , d’autres moins vasculaires, et d’autres même tout à fait dépourvues de vais¬ seaux. Quoi qu’il en soit, la somme des veines’dans toutes les parties du corps, et dans quelques organes, en particulier, est donc considéra¬ ble. Il ne faut plus s’étonner alors'du rôle important qu’elles jouent dans la production des maladies; et c’est sans doute d’après ces con¬ sidérations anatomiques que M. Cruveilhier a été conduit à formuler cette proposition : « Que toute inflammation, de quelque nature qu’elle soit, est une phlébite capillaire.» Causes. — La phlébite est une affection fréquente, et toujours redoutable. Iæs causes qui concourent à son développement sont nombreuses ; elles sont traumatiques ou spontanées. Elles agissent