Réponse au discours de M. le Dr. Audouard : contre le rapport fait a l'Académie Royale de Médecine de Paris, le 15 Mai 1827, sur mes documents concernant la fievre jaune / par N. Chervin.

  • Chervin, Nicholas, 1783-1843.
Date:
1827
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Credit: Réponse au discours de M. le Dr. Audouard : contre le rapport fait a l'Académie Royale de Médecine de Paris, le 15 Mai 1827, sur mes documents concernant la fievre jaune / par N. Chervin. Source: Wellcome Collection.

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    « plusieurs enfants, qui furent retirés de la maison , d’aprèâ le conseil du docteur Ribot, qui avait traité les malades.... La maisori « dudit Seleric n’était entourée d’aucune cause d’infection ‘ elle « était bâtie au bord de la grande route et presque isolée au milieu « des champs. Or, l’épouse n’a pu recevoir la maladie que de son « mari, qui probablement l’avait contractée à Barcelone. » ^ Ce fait, prétendu si concluant, ne saurait avoir de la valeur qu’autant qu’il serait clairement démontré que madame Salarich (et non Seleric) n’était point venue récemment à Barcelone lors¬ qu’elle tomba malade, et jusqu’ici une pareille démonstration ne nous a point été donnée. Tandis qu’il est prouvé par le document suivant, qui m’a été délivré par le curé de Sans, que, loin de n’avoir pas été à Barcelone depuis six mois lorsqu’elle fut atteinte de la fièvre jaune , madame Salarich y venait au contraire fréquem¬ ment durant l’épidémie. Voici le texte de ce document important : « Je , don Fausto Vilallonga , prêtre, curé de l’église paroissiale O de Sainte-Marie de Sans, dans l’évêché de Barcelone, certifie « que, le i^r d’octobre de l’année 1821, mourut,dans cette paroisse, « Antoine Salarich, habitant de la même ; et, le 20 du même mois , « mourut aussi son épouse, Marie Parellada, tous les deux atteints de « l’épidémie , par suite des fréquents voyages qu’ils faisaient à Bar- « celone pendant que la fièvre jaune régnait dans cette ville; et « que, grâce à Dieu, cette maladie ne se communiqua à aucun, « ni de leurs domestiques, ni de ceux qui leur donnaient des soins , « ni de ceux qui les visitaient ; à aucun des cinq à six enfants qui « habitaient la même maison et qui communiquaient avec leurs « parents atteints de l’épidémie, ni au médecin qui les visitait, « ni à moi non plus, qui les assistai tous les deux, etc. » Signe') « Fausto Vilallonga, prêtre, curé de Sans. » — La signature de M. Vilallonga est légalisée par M. le vicaire-général de Barcelone, comme on le voit par l’original ci-joint. “ ^ Discours, p. 264, et page 35i de la Relation historique et médi¬ cale , etc. 2 Bon Fausto Vilallonga, preshitero curado de la parroquial iglesia de Santa Maria de Sans, en el obispado de Barcelona, Boj fe : que, en el dia primera de octubre del ano mil ochocientos 'oeinte juno, muriô en esta parroquia Antonio Salarich, mecino de la mis- maJ en el dia meinte del misrno mes y ano muriô tambien su consorte Maria Parellada , ambos epidemiados de resultas de ir con frecuencia à la ciudad de Barcelona, en aquel tiempo que se padecia la epidemia en dicha ciudad; j que, par la gracia de Bios , no se^ propagô^ diclia enfermedad à ninguno de los domésticos , asistentes, ni concurrientes , à ninguno de los cinco ô seis hijos que 'vivian en la inisma casa f j rozaban con dichos epidemiados ni al facidtativo que les 'visitaba ^ ni tampoco a