Considérations sur les convulsions dans l'enfance / [Hector Boze].

Boze, Hector.

Date:: 1837

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Credit: Considérations sur les convulsions dans l'enfance / [Hector Boze]. Source: Wellcome Collection.

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et beaucoup d’auteurs, entre autres le professeur Baumes, les ont confondues avec Y épilepsie. Quoique la distinction entre ces deux maladies ne soit pas toujours facile à faire , ainsi que nous le verrons par la suite, neanmoins, avec la plupart des modernes, nous sépare¬ rons l’épilepsie des convulsions proprement dites et de l’éclampsie qui en forme le plus haut degré ; et nous définirons les convulsions : tout mouvement violent, alternatif, involontaire, d’un plus ou moins grand nombre de muscles de la vie de relation, avec ou sans perte de connaissance, et toujours sans écume à la bouche. Ainsi, notre sujet se trouve dégagé de plusieurs maladies convulsives que quelques auteurs avaient cru devoir comprendre parmi les convulsions propres à l’enfance. CAUSES. De toutes les époques de la vie, l’enfance est celle qui est la plus sujette aux convulsions. Ce fait en lui-même était trop remarquable, pour qu’on ne recherchât pas de bonne heure quelles étaient les cir¬ constances organiques et physiologiques avec lesquelles il coïncidait, et qui pouvaient en être considérées comme les causes prédisposantes. Au sortir du sein de sa mère ou il était protégé par une température constamment la même, et par une couche épaisse de liquide onctueux, l’enfant se distingue par des organes mous et gélatineux, dont la struc¬ ture présente une grande délicatesse et dont la mobilité est excessive; aussi est-il très-disposé à sentir vivement les impressions nouvelles qui lui viennent du monde extérieur et à réagir contre elles avec rapidité. Au milieu de cet assemblage d’organes et d’appareils organiques qui composent le corps de l’enfant, il en est quelques-uns qui se distin¬ guent par leur volume, l’intensité de leur action et leur influence sur les autres, et qui rendent ainsi plus particulièrement raison de la con- vulsibilité de l’enfance : les systèmes nerveux, cérébral et ganglionnaire doivent être placés en première ligne. Le cerveau est d’un volume énorme ; les cordons nerveux qui en émanent sont, en proportion du reste du corps, bien plus volumineux qu’ils ne le seront par la suite;