Considérations sur les convulsions dans l'enfance / [Hector Boze].

  • Boze, Hector.
Date:
1837
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Credit: Considérations sur les convulsions dans l'enfance / [Hector Boze]. Source: Wellcome Collection.

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    / qu’on n’ait combattu la cause et la maladie ; si elle affecte un retour plus éloigné, cela ne tient point à la marche de l’affection, comme dans l’épilepsie, elle est une maladie nouvelle. Les suites ne diffèrent pas moins ; la crise épileptique passe d’elle-même sans qu’il soit besoin de rien employer; le malade reprend son type de santé primordial; à peine reste-t-il un sentiment de lassitude et de brisement. Il est rare que, dans l’éclampsie , le paroxisme se dissipe spontanément, il faut loi aider, et alors même l’encéphale reste le siège d’une congestion sanguine , la tête demeure chaude et douloureuse , et souvent une cépbalite ou une hydrocéphalite succèdent. » Les auteurs de l’article éclampsie du dictionnaire de médecine, MM. Guersent et Blache , trouvent que ces caractères différentiels perdent une grande partie de leur valeur, parce que M. Brachet compare les symptômes de l’éclampsie récente et légère, à ceux de l’épilepsie confirmée: la seule différence, disent-ils, c’est que les paroxismes épileptiques sont beaucoup plus courts que ceux de l’é¬ clampsie, qu’ils se répètent à des intervalles plus éloignés et sous l’influence de causes moins appréciables , et qu’ils affectent une marche plutôt chronique qu’aiguë. Néanmoins, malgré l’opinion de ces auteurs et d’après ce que nous avons observé, nous pensons, avec M. Brachet, que, dans la majorité des cas, l’éclampsie ne saurait être rapprochée de l’épilepsie, qu’elle en diffère assez par ses symptômes, sa marche et sa terminaison pour en être distinguée , et qu’elle appartient aux convulsions qui, comme un autre protée, revêtent une foule de formes différentes, sans cesser d’être la même maladie. DIAGNOSTIC. Les convulsions pouvant être confondues avec plusieurs maladies qui ont entre elles quelque ressemblance, il importe beaucoup de les » différencier, pour n’être pas exposé à commettre de graves erreurs. La nombreuse classe des convulsions toniques , trismus , tétanos , etc, n’a de commun avec les convulsions cloniques, que le siège de la