De la vaccine : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 12 décembre 1836 / par H.-B. Colass.

  • Colass, H.B.
Date:
1836
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Credit: De la vaccine : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 12 décembre 1836 / par H.-B. Colass. Source: Wellcome Collection.

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    nous assurerons que la personne chargée de pratiquer la vaccina- tion sur cet individu a commis une des fautes que nous avons si- gnalées ci-dessus, qu il a produit une fausse vaccine , et par con- séquent manqué, par sa négligence , le but qu’il se proposait. Quant aux deux varicèles, je crois qu’on ne pourrait en tirer que de'bien faibles raisons contre l’efficacité préservatrice de la vaccine : car je veux que la vaccine soit suivie quelquefois du développement delà varicèle, on ne devrait pas moins recourir à son emploi , parce que cette affection est si légère, quelle peut être considérée comme un simple malaise qui ne laisse pas la moindre trace de son existence. On a encore objecté à la vaccine l’inconvénient d’introduire dans le corps humain le germe de maladies inconnues, en s’y insinuant avec d autres virus. L’expérience repousse encore cette assertion. Une foule d’exemples ont prouvé que le virus vaccin ne s’allie avec aucun autre. J1 résulte d’un grand nombre d’essais tentés sur des teigneux, galeux, dartre il x, scrofuleux, que l’on a toujours pu prendre intact et sans mélange le fluide d’un bouton de vaccine, lequel n’a jamais produit sur les sujets auxquels on l’inoculait, que la vaccine seule et sans com- plication. Ces essais ont été répétés avec le fluide de pustules vac- cinales développées à dessein sur des parties dartreuses, sur des en droits de la peau couverte de boutons de la gale. L’analogie conduit a admettre 1 inaltérabilité de ce vaccin. 11 est toujours sui çeneris et se renouvelle indépendamment des circonstances maladives de l’in* diyidu sur lequel il est inoculé. M. le docteur Ilusson , à qui h science doit tant de lumières sur cette partie, a développé le virus vaccin sur des sujets dartreux, vénériens , galeux, l’a repris sur ceux- là pour 1 inoculer à des sujets parfaitement sains, et n’a pas reconnu qu il ait produit sur eux le plus léger symptôme d’affection dartreuse syphilitique et psorique. Voilà des faits, et des faits, en médecine’ prouvent bien autrement que la théorie la plus brillante : facta Po- tenliora ver bis. ’ Nous cr0y0„8 utile de terminer cet essai par quelques réflexions sui in uencc que peut avoir sur la statistique l’adoption générale de la vaccine. L’histoire de la médecine nous apprend qu’il y a eu