Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 5 février 1840 / par Antoine-Henri Latieule.

  • Latieule, Antoine Henri.
Date:
1840
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Credit: Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 5 février 1840 / par Antoine-Henri Latieule. Source: Wellcome Collection.

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    paralives par M. Bretonneau , sur un certain nombre de malades placés à peu près dans les mêmes conditions. Il a fait vomir et a purgé les uns ; les autres ont été traités sans évacuation préalable. Chez les pre- miers, la fièvre a été coupée plus rapidement et plus sûrement ; chez eux aussi, l’appétit et les forces se sont plus tôt rétablis que chez les seconds. L’usage de la saignée a été d’abord très-restreint par Sydenham; Torti, Holîmann reconnurent qu’elle était nuisible dans beaucoup de cas. On ne doit l’employer que sur une indication formelle. Mais une prépara- tion indispensable à l’administration du fébrifuge , c’est de combattre les complications quand il en existe ; souvent la fièvre intermittente dis- paraît avec la complication. 2° Fièvre intermittente symptomatique. — Nous avons déjà dit que le quinquina est impuissant contre elle ; pour la détruire, il faut remonter à ses souces , combattre sa cause ou plutôt la maladie dont elle est le symptôme. Une foule de lésions organiques et affections différentes peu- vent se manifester par elle ; c’est dans leur thérapeutique spéciale qu’il faut pniser le traitement. Traitement prophylactique. — Toute la prophylaxie de la fièvre in- termittente peut se formuler ainsi : se soustraire aux causes. Il est deux moyens pour cela : le premier est de choisir une nouvelle habitation placée dans les meilleures conditions hygiéniques; le second est de dé- truire les sources des miasmes. Malheureusement leur exécution est le plus souvent impossible : des populations entières sont forcées de vivre au milieu de ces causes délétères ; y a-t-il quelques préceptes à suivre pour eu éviter ou neutraliser la dangereuse influence ? Les maisons doivent être distribuées et les rues percées de manière à mettre, autant que possible, les habitants à l’abri des vents qui viennent du côté des marais; la plus grande propreté doit régner partout. On ne doit pas s’exposer le soir et dans la nuit sur le bord des étangs, dans les champs où l’on cultive le riz, près des mares où s’opère le rouissage des chanvres. Il faut éviter autant que possible les variations brusques de température, se garantir de l’humidité , mener une vie régulière , repousser les passions tristes, s adonner à une douce gai té, aux passions expansives, à un exercice modéré ; user modérément du vin et d’une nourriture substan-