De quelques altérations de la peau dans le goitre exophthalmique : thèse pour le doctorat en médecine / par Ernest Rolland.

  • Rolland, Ernest.
Date:
1876
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Credit: De quelques altérations de la peau dans le goitre exophthalmique : thèse pour le doctorat en médecine / par Ernest Rolland. Source: Wellcome Collection.

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    ricosités; Marsh l'a trouvée irrégulièrement lobée; les kystes qu'elle renfermait étaient remplis d'un liquide clair et les veines jugulaires étaient énormément dilatées. Le cas de Banks était analogue. Enfin Raël a rencontré un goitre pesant une livre, qui descendait presque dans la cavité thoracique ; la corne droite entourait la tra- chée et présentait une dégénérescence de croissance cartilagineuse. » Mais, ce qui est beaucoup plus intéressant à notre point de vue spécial, c'est que dans beaucoup d'autres cas, la modification du corps thyroïde est tellement fai- ble, que l'on peut se demander, avec Graves, s'il existait véritablement un goitre ou s'il n'y avait qu'une tumé- faction du corps thyroïde. Le goitre peut même faire complètement défaut. Elle est donc insoutenable, l'opi- nion qui voudrait expliquer l'exophthalmie et les autres symptômes par la pression de la lumière sur les vaisseaux du cou. La théorie nerveuse se présente, au premier aspect, avec de bien plus grandes chances de succès. Koben, le premier, fit intervenir le grand sympathique. 11 pensait que ce nerf était irrité et comprimé par le goitre, et rangeait le goitre exophthalmique parmi les névroses. « Cette hypothèse, dit M. Vulpian, avait contre elle un fait absolument décisif. C'est que les goi- tres les plus volumineux peuvent exister sans qu'il y ait la moindre saillie anormale des yeux. D'autre part, le degré de l'exophthalmie n'est pas dans un rapport cons- tant avec l'augmentation de volume du corps thyroïde. » M. Charcot, dans son mémoire, admet que les princi- paux phénomènes de la cachexie exophthalmique, au