Art de rafiner le sucre / Par M. Duhamel du Monceau.

  • Duhamel du Monceau, M., 1700-1782.
Date:
[1764]
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Credit: Art de rafiner le sucre / Par M. Duhamel du Monceau. Source: Wellcome Collection.

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    m» ««*«• o» «** ;rP° r i de bien des qualités différentes, fuiVant la nature duterremq P cl.„ tel* *Rafineur ,.i a mieux «g* *« le fyrop à an point convenable, & falvant qu on a laiffe le g ■ P 8 LmoJfie fou fyrop;car une belle «ofcouade Pe« * ' * Leblanc, pendant que d'autre, tombent ptefquent.etement en fyrop. L, Pacte brut, 1 de 1, moliouade, confia. en ce que le g...» «* gros, qu'il foit clair & tirant for le blanc, qu'il fort dnr, fec & b.en purge e fyrop : déplus, il ne doitpoint fendr le brûlé, ni avoir d'aig«ur. Comme 1» principale perfeAion de, fuere, bnat, dépend de ce ,» J. foien, plu, purgé, de fyrop, on a pria Pbabit.de de mettre le vefou clarifie & cuit en fyrop dans de grandes formes • ’ a /r' h ' Ipc nains à têtes des pains qui font reliées brunes ; & apres avort deffeche le pam l’étuve, on les pile pour en faire des caffonades plus ou morns blanches, fuivant le foin qu’on a pris à clarifier le fyrop & à le terrer ; ainfi, ces cafo- ^ ne font autre chofe que du fucre mis en poudre. On rente auffi aux Ifles du fucre des écumes & des fyrops qui fe font écoulés dans la citerne : on cla¬ rifie même du fucre comme enEurope. Mais je ne m’étendrai point fur tous ces articles, parce qu’ils feront compris dans l’Art du Rafineur qui fait 1 unique objet de cet ouvrage ; tout ce que nous avons, dit du travail qui fb fait en Amérique, n’étant que pour faire comprendre d ou dépendent les différences qu’on apperçoit entre les mofcouades & les caffonades qu’on apporte en Europe. Le travail des Sucreries & des Rafineries des Ifles devant etre traite a part par quelqu’Obfervateur qui fera à portée de travailler furies lieux memes, fe me contenterai de dire qu’on reçoit des Ifles , X”. du fucre brut ou mof- couâde ; a», du fucre paffé ou caffonade grife ; 3°. du fucre terré ou caffo- nade blanche; 40. du fucre rafiné & pilé. Réception des Banques. Quand les bariques de fucre arrivent dans la Rafinerie, on les pefe pour vérifier fi la réception ell Conforme à la faéture , & on les dépofe dans un magafin bas ou dans un fellier qui doit être fec. On les y arrange en les en- gerbant les unes fur les autres, comme on le voit ( Flanche IL Fig. 1.) par la porte d’un pareil magafin qu’on a laiffé ouverte dans la Figure, pour qu’on puiffe appercevoir cet arrangement. Ces bariques relient dans ce magafin, ou l’on a rangé féparément les mofcouades & les caffonades blanches. II. efl d’une grande conféquence que les magafins dans lefquels on met les fucres bruts forent carrelés, & difpofés en pente ; & que dans la partie la plus baffe du magafin , il y ait un ou deux trous enfoncés d une couple de pieds en