Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 19 juillet 1841, / par J.-M.-Bruno Arnaud, de Maraussan (Hérault). I. Des symptômes de la péritonite tuberculeuse. ... [etc].

  • Arnaud, J.-M.-Bruno.
Date:
1841
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Credit: Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 19 juillet 1841, / par J.-M.-Bruno Arnaud, de Maraussan (Hérault). I. Des symptômes de la péritonite tuberculeuse. ... [etc]. Source: Wellcome Collection.

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    salive acide ou neutre. Jamais , quand il a eu l’occasion de faire 1 au- topsie d’individus chez lesquels, pendant toute la duré de la maladie, la salive était toujours restée alcaline , il n’a trouvé d’altération qui in - diquât un pareil état de l’estomac. M. Robert Thompson a trouvé que la salive offrait des caractères d’acidité dans toutes les affections des membranes muqueuses et séreuses. M. Laycoock a fait de nombreuses expériences, dans le but de vérifier l'exactitude des opinions de MM. Donné et Thompson; son mémoire contient le résultat de 567 observations. Elles ont été faites sur 48 malades , pris au hasard , à l’hôpital d’York. Voici ses principales conclusions: lü la salive peut être acide, sans qu’il existe aucune maladie apparente de l’estomac, et même dans le cas de santé parfaite ; 2° elle est alcaline dans différents degrés d’affections gastriques indiqués par l’état de la langue; 3° elle peut être alcaline, acide ou neutre, sans que les phénomènes gastri- ques varient, et par conséquent l’acidité de la salive n’est pas le signe diagnostiqua d’une affection de l’estomac; 4° en général, elle est alca- line le matin et acide le soir. M. Stievenart, qui a fait sa thèse sur les altérations de la salive , dit avoir observé que, dans les affections du tube digestif, lorsque ce liquide n’était pas acide, il était au moins neutre. D’après lui, l’acidité serait, en général, en rapport avec l’in- tensité de l’affection. 11 ne l’a jamais observée dans d’autres phlegma- sies, si ce n’est dans quelques cas particuliers (plusieurs fois pendant la grossesse et les convalescences de varioles confluentes). M. Guérard, cherchant à apprécier la valeur de l’acidité de la salive, donnée comme signe caractéristique de l’inflammation de l’estomac, remarqua deux circonstances qui, pour lui, diminuaient la valeur de ce signe. La première était que, parmi les malades des observations de M. Donné, il y en avait qui avaient fait usage de groseille et de limonade; que, pour la plupart des autres, l’espèce de boisson n’avait pas été indiquée, et que les acides ingérés avaient bien pu jouer un rôle dans le change- ment de couleur du papier de tournesol. En second lieu , il observa que, l’intensité de l’effet chimique paraissant avoir été le plus sou- vent en rapport avec la fréquence des vomissements et des nausées ,