Des tumeurs adénoïdes ou hypertrophies partielles de la mamelle : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue le 9 janvier 1863 / par Clément Launay.

  • Launay, Clément, 1901-
Date:
1863
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Credit: Des tumeurs adénoïdes ou hypertrophies partielles de la mamelle : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue le 9 janvier 1863 / par Clément Launay. Source: Wellcome Collection.

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    Celle ressemblance est confirmée par l’examen au microscope, qui nous permet de voir des tubes et des culs-de-sac glandulaires très- nets, seulement Irès-amplifiés. Ces canaux ont une membrane anhysle très-évidente et un épithélium très-bien développé, d’appa- rence tout à fait normale. Il a en moyenne 74 dix-millièmes de mil- limètre. » OBSERVATION IV. Hypertrophie mammaire partielle; six récidives successives; à la sixième, opératioQ ; érysipèle. Mort. La dame F , de Maubeuge, est âgée de 52 ans; elle est forte, bien constituée, jouissant d’un embonpoint assez prononcé; elle n’a jamais fait une maladie grave. Elle est entrée pour la première fois à la Maison de santé en mai 1852, pour se faire enlever une tumeur du sein droit. Cette tumeur, du volume du poing environ, avait commencé à se montrer un an auparavant; elle n’était pas alors plus grosse qu’une noisette, assez dure, mobile, indolente. Malgré son accroissement de volume, elle était restée tout à fait mobile sur les tissus voisins ; la peau avait conservé son apparence et sa couleur normales; le mamelon n’était pas rétracté, le sein lui-même n’était pas déformé, et on ne recon- naissait l’existence de la tumeur que par son volume ; enfin elle n’avait commencé à devenir douloureuse que six mois après son apparition. M. Monod fit l’ablation de cette tumeur au mois de mai 1852: deux mois après, la plaie était presque complètement fermée, et la malade retourna dans son pays; la cicatrisation était complète trois semaines après. Au bout de trois ans, cette femme remarque à la partie inférieure du sein, assez loin de la cicatrice, une nouvelle tumeur qui, comme la première, n’était pas plus grosse qu’une noisette et n’était nulle- ment douloureuse. Quelque temps après, elle reconnaît l’existence