Étude sur la paralysie consécutive au mal vertébral : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue le 11 février 1857 / par Hippolyte Richard-Maisonneuve [sic].

  • Maisonneuve, Hippolyte Richard.
Date:
1857
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Credit: Étude sur la paralysie consécutive au mal vertébral : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue le 11 février 1857 / par Hippolyte Richard-Maisonneuve [sic]. Source: Wellcome Collection.

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    rachis; l’apparition d’abcès par congestion, de douleurs formant ceinture ; le lent développement de la paralysie : tels sont les élé- ments principaux qui permettent de rapporter ce symptôme à la maladie des os; mais tous les cas ne sont pas toujours aussi sim- ples. On rencontre des enfants ayant un grand affaiblissement des membres inférieurs et une légère saillie des vertèbres lombaires. Faut-il attribuer celle faiblesse des membres à un commencement de mal vertébral, ou bien est-elle due au rachitisme? Ces cas ne sont pas rares et font hésiter le praticien. On se guidera d’après les considérations suivantes : Dans le rachitisme, la saillie lombaire disparaît par F extension du tronc , et ce mouvement n’occasiomie pas de douleur; quelquefois cette saillie ne disparaît pas complète- ment, mais elle ne forme jamais une pointe, comme dans le ma! ver- tical ; puis on trouvera sur l’enfant quelques autres signes du rachi- tisme : tête volumineuse , gonflement des extrémités, chapelet, etc. ha paralysie essentielle de l’enfance se présente quelquefois avec des caractères qui rendent son diagnostic obscur et la rapprochent de la paralysie du mal vertébral. Dans ces cas, fort rares du reste, la paralysie se montre lentement, graduellement, à la manière des maladies chr uniques ; les membres sont refroidis , atrophiés; il y a des déformations du rachis. Mais, dans cette paralysie essen- tielle, on peut apprendre quelquefois des parents, qu’il y a eu au début des symptômes cérébraux non convulsifs, somnolence, stra- bisme, dilatation des pupilles , ou bien encore des convulsions, de la contracture; les membres et le tronc ne sont le siège d’aucunes douleurs; il n’y a jamais incontinence ou rétention des matières fécales ni de burine, la déformation cîu rachis est latérale, la sen- sibilité persiste intacte, et la santé générale se maintient satisfai- sante. Dans le mal vertébral au contraire, la paralysie n’est pas pré- cédée de symptômes cérébraux, mais d’une douleur qui a son siège en un point du rachis; elle est souvent accompagnée de douleur dans les membres et dans le tronc. Quand elle dure depuis longtemps, îa