Étude sur la paralysie consécutive au mal vertébral : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue le 11 février 1857 / par Hippolyte Richard-Maisonneuve [sic].

  • Maisonneuve, Hippolyte Richard.
Date:
1857
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Credit: Étude sur la paralysie consécutive au mal vertébral : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue le 11 février 1857 / par Hippolyte Richard-Maisonneuve [sic]. Source: Wellcome Collection.

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    branes, ou séparée de celles-ci par le ligament vertébral postérieur, qu’elle refoulait dans le canal. J’ai parlé d’une observation de Ni- chet, où il est fait mention d’arêtes osseuses partant de la face pos- térieure du corps d’une vertèbre dorsale, et venant s’enfoncer dans la dure-mère. Ailleurs la compression était produite par une collection puru- lente ou une matière tuberculiforme, crétacée, quelquefois même sanguine, d’après M. Tavignot. Ces matières étaient situées tantôt entre la face postérieure de la tige vertébrale et le surtout ligamen- teux postérieur, tantôt entre ce ligament et la dure-mère spinale. . M. Tavignot a présenté à la Société anatomique une pièce où l’on voyait une couche de substance comme tuberculeuse, placée dans la cavité de l’arachnoïde et dans un point correspondant à une ver- tèbre malade. Les membranes spinales ont été trouvées épaissies, noirâtres, injectées. Dans une observation de M. Bouvier, la dure-mère épais- sie contenait des granulations dans son épaisseur. Les altérations propres à la moelle ne sont'pas moins intéressantes; celle-ci a été trouvée ramollie, diffluente, dans une étendue de plu- sieurs pouces quelquefois. Oliivier rapporte un cas d’atrophie très- remarquable, produite graduellement par une masse tuberculeuse qui occupait le corps d’une vertèbre. Il semblait tout d’abord que la moelle n’existait plus dans le point correspondant ; une dissection plus attentive fit voir les membranes intactes, renfermant une sorte de ruban nerveux extrêmement mince, long d’un pouce et demi; au-dessus et au-dessous du point comprimé, on remarquait un gon- flement du cordon rachidien. On a rencontré aussi une interruption complète de la moelle dans une assez grande étendue. Il arrive sou- vent que la moelle présente seulement un léger étranglement, sans changement de consistance. Nichet a signalé une plus grande du- reté du cordon rachidien. En réfléchissant aux diverses altérations que je viens de passer en revue, on voit qu’elles sont de deux ordres, et qu’elles se rappor-