Étude sur la paralysie consécutive au mal vertébral : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue le 11 février 1857 / par Hippolyte Richard-Maisonneuve [sic].

  • Maisonneuve, Hippolyte Richard.
Date:
1857
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Credit: Étude sur la paralysie consécutive au mal vertébral : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue le 11 février 1857 / par Hippolyte Richard-Maisonneuve [sic]. Source: Wellcome Collection.

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    longue, parce que l’influx nerveux, utile pour le mouvement, se perd, faute d’habitude et d’exercice.» On est d’autant plus porté à rechercher des causes autres que l’inflammation de la moelle et de ses membranes, quand on voit les contractures se manifester quelquefois à l’occasion d’une émotion morale, ou se produire sous l’influence d’un mouvement commu- niqué au malade. Les contractures peuvent atteindre les diverses séries de muscles, fléchisseurs, extenseurs, abducteurs, adducteurs; ordinairement elles sont fixées sur les fléchisseurs ou les extenseurs; tantôt elles sont passagères, tantôt d’une longue durée. Dans ce dernier cas, elles laissent quelquefois à leur suite un raccourcissement des muscles affectés ; c’est ce qu’on observe surtout aux muscles du mollet. III. Mouvements réflexes. Depuis longtemps les physiologistes ont parfaitement établi que la moelle, organe de transmission , est de plus un centre d’action propre et indépendante; c’est ce qu’on a nommé tour à tour faculté ou propriété excito-motrice, fonction réflective , pouvoir réflexe de la moelle. Prochaska, le premier, puis Legallois, Fodera, Lallemand, M. Cal- meil, et plus récemment MM. Marshall-Hall et Muller, ont prouvé, par des expériences multipliées sur les reptiles, les oiseaux et les mammifères, que la moelle épinière seule ou garnie du bulbe et de la protubérance , étant séparée des lobes cérébraux, donnait encore aux nerfs en communication avec elle le pouvoir de renvoyer le mouvement dans les parties excitées. L'action réflexe est un mode d’action très-fréquent du système nerveux, et on lui attribue la plupart des mouvements involon- taires. Cette action propre de la moelle, mise en évidence par l’expérimentation , trouve une confirmation nouvelle dans les faits pathologiques. Les mouvements de l’apoplectique qui a perdu con-