Cancer des mamelles : tribut académique présenté et publiquement soutenu à la Faculté de médecine de Montpellier, le 28 avril 1837 / par Pons Laurin.

  • Laurin, Pons.
Date:
1837
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Credit: Cancer des mamelles : tribut académique présenté et publiquement soutenu à la Faculté de médecine de Montpellier, le 28 avril 1837 / par Pons Laurin. Source: Wellcome Collection.

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    connaît son erreur, et même cet examen ne suffît pas toujours: il est des tissus que l'inflammation a fait dégénérer au point de présenter une texture presque identique à celle de la tumeur cancéreuse. Deux seules circonstances ne peuvent plus nous laisser aucun doute à cet égard ; nous pourrons nous prononcer avec quelque certitude sur la nature de la maladie , lorsqu'elle aura résisté au traitement des phlegmasies chroniques , à celui des engorgcinens laiteux, scro- pliuleux, darlrcux, syphilitiques , lorsqu’elle se sera reproduite après la première ablation, ou bien , si , après avoir parcouru plusieurs pé- riodes elle nous a montré, dans chacune d’elles, l’ensemble des phé- nomènes qui lui sont propres. Je ne crois pas devoir toujours proposer comme seul moyen curatif l'ablation de la tumeur ou l’amputation du sein qui expose la malade à des chances souvent funestes, et qui la prive d’un organe essen- tiel , malgré qu’il soit parfaitement démontré qu’il n'existe pas de traitement méthodique pour combattre le cancer , malgré que nous croyons, d’après l’opinion générale, que celle maladie est au-dessus des ressources de l’art et qu’on n’est jamais parvenu à déterminer la résolution d’une tumeur cancéreuse ou la cicatrisation d’un ulcère de même nature. Lorqu’une femme se présentera à nous portant une affection cancéreuse plus ou moins Lien caractérisée, nous aurons recours à un traitement autre que le traitement chirurgical 3 1° parce que le diagnostic n’est jamais certain, et qu’à l’aide d’un traitement sagement administré , je puis faire disparaître cette affection dont les phénomènes morbides étaient entièrement semblables à ceux du cancer. 2° J'ai dit avec Delpech que le cancer était, dès son origine, le symptôme d’une diathèse particulière dont on 11c connaît ni le principe, ni le siège primitif. Celte cause inconnue de la maladie, celte manière d’être de la femme, ne peut-elle pas être , je ne dirai point neutralisée , mais modifiée , palliée dans la production de ses effets morbides?Nepeut-011 paschercher dans ce grand nombre de médicamens, qui ont tour-à-lour joui de la propriété curative du cancer , des moyens pour arrêter le progrès du mal? La cause productrice des tubercules cède rarement ; cepen- dant on voit des phtisiques à l’aide d’un traitement convenable