Empyème et sinusite maxillaire : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le 6 mars 1908 / par Abel Massé.

  • Massé, Abel, 1878-
Date:
1908
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Credit: Empyème et sinusite maxillaire : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le 6 mars 1908 / par Abel Massé. Source: Wellcome Collection.

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    inodi(iti pas non plus Tétai des clioses. Fatigué de ces tenta- tives infructueuses, Jacques G... ne voulut plus rien faire et vécut ainsi huit mois : les douleurs avaient cessé, mais Tal- véole ne se.fennait pas et, une fois ou deux, avait rejeté un jietit séquestre.,Mais voilà que. le If juin 1902, déjà préoc- cupé depuis trois jours par une réapparition de la douleur de dent, le malade crut remarquer que sa joue gonflait un peu, en même temps qu’il percevait dans son nez une odeur nauséabonde ; pour la première fois, il mouche par la narine gauche du pus fétide ; il crut à un rhume de cerveau ; mais comme il répandait autour de lui une odeur infecte, après des semaines de réflexion, il vint trouver le docteiir Lermoyez. Or, il présentait tous les signes classiques et complets d’une sinusite maxillaire gauche isolée ; et dans l'alvéole de la pre- mière prémolaire gauche était fixée la racine cassée, cause de tout le mal. Cette racine fut extraite par un autre dentiste, qui poussa dans J’alvéole une injection qui reflua fétide par le nez. D’autres lavages furent exécutés par le'docteur Ler- *moyez, qui ramenèrent toujours du pus'en abondance. Sur ce, les vacances survinrent qui amenèrent le départ des uns et des autres, et Tabandon de tout traitement. Trois mois plus tard, le patient revenait et racontait ce qui s’était passé dans l’intervalle. Au bout d'une période de quarante à cinquante jours, il avait senti tomber dans sa bouche un corps dur, qu’à l’inspection, il avait reconnu être le séquestre alvéolaire, le surlendemain, en se moifchant violemment, il ramena en- core de sa narine gauche un flot de pus verdâtre, et ce fut tout. Plus jamais, il n’en avait mouché depuis lors. Entre temps, la racine s’était rapidement cicatrisée. Depuis trois mois, la guérison se maintenait ; de fait, les deux joues et les deux pupilles s’éclairaient également, ^on procéda à un lavage d’épreuve absolument négatif.