La réaction de fixation de Bordet-Gengou : recherches expérimentales sur les propriétés sensibilisatrices et antihémolytiques du sérum antityphique : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le 21 juillet 1908 / par Wladimir Sanadzé.

  • Sanadzé, Wladimir, 1877-
Date:
1908
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Credit: La réaction de fixation de Bordet-Gengou : recherches expérimentales sur les propriétés sensibilisatrices et antihémolytiques du sérum antityphique : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le 21 juillet 1908 / par Wladimir Sanadzé. Source: Wellcome Collection.

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    \ ie produit sécrété au point de l’inoculation, 24 heures après que celle-ci a été faite, on constate que les filaments commencent à se fragmenter... Si l’on examine le pus du rat 24 heures plus tard, les filaments bacillaires ont perdu presque complètement leur réfringence ; ils se réduisent en granulations ou en segments très courts, irréguliers. A ce moment déjà, les tentatives de culture échouent pres- que constamment... Le pus exerce donc une action destruc- tive sur les bacilles, mais sans que la phagocytose y inter- vienne : il s’agit là d’un processus chimique, dont la na- ture nous est encore inconnue. » M. Emericli a fait des constatations analogues. II ino- cule des bactéridies charbonneuses aux lapins qui ont subi, deux ou trois jours auparavant, une inoculation de l’éry- sipèle. Six heures après l’inoculation, il retrouve les bac- téridies charbonneuses en petit nombre dans les environs immédiats du point d’inoculation, en pleine régression et à demi détruites, u La destruction des bacilles, dit M. Emerich, serait due à une action chimique, à une action toxique, engendrée par les cellules. » Mais ce n’est que M. Fodor qui observe ce phénomène i dans le sang même des animaux. En injectant des cultures de baçtéridies charbonneuses directement dans les veines du lapin, ou bien en les ense- mençant dans le sang retiré de l’organisme, il avait pu se convaincre d’une destruction très rapide d’un grand nombre des bactéridies introduites. Les expériences de M. Fodor ont été reprises sur une échelle beaucoup plus étendue par M. Nuttall. En examinant soit le sang, soit les sérosités péricardi- que et pleurale, soit enfin l’humeur aqueuse de diverses espèces animales (grenouille, poule, pigeon, souris, lapin, chien) et de l’homme, M. Nuttall a observé que les bactéri-