Considérations médico-légales, sur une accusation d'empoisonnement par l'acétate de morphine.

  • Montmahou, Etienne S. de, 1793-
Date:
[1823]
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Credit: Considérations médico-légales, sur une accusation d'empoisonnement par l'acétate de morphine. Source: Wellcome Collection.

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    lie la pupille et plusieurs autres signes dont nous avons parlé dans la seconde partie de ce Mémoire J les convulsions n’arrivent que quelques instans avant la mort ; ces divers phénomènes sont constans , car l’acétate de morphine produit toujours les mêmes effets, même à une foible dose. 4° Une saignée a fait éprouver une rémis- sion sensible, qui a duré deux heures. Il ne peut y avoir de rémission dans un empoison- nement par les narcotiques que lorsqu’il y a vomissement. — S’il y a rémission , l’action du poison est impossible. ( Chaus- sier^ Magendie.) La saignée a rarement été indiquée et employée dans les erapoisonne- mens par les narcotiques. 5o Les symptômes mentionnés dans le Journal de la maladie peuvent tous appar- tenir à des causes naturelles; plusieurs, comme la contraction de la pupille, la rémis- sion , repoussent l’idée d’empoisoxinement par les substances narcotiques. 6° Les lésions organiques observées , peu- vent toutes être attribuées à des causes natu- relles.— L’inflammation de l’estomac s’ex-