Quelques mots sur la manière dont on doit écrire l'histoire d'une maladie : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 7 novembre 1840 / par François-Xavier Szacfaier.

  • Szacfaier, François Xavier.
Date:
1840
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: Quelques mots sur la manière dont on doit écrire l'histoire d'une maladie : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 7 novembre 1840 / par François-Xavier Szacfaier. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.

    14/28 (page 14)
    U ensemble, tant pour faciliter leur étude, que pour éviter les classifi- cations qui pèchent par leurs subdivisions à l’infini. Je traiterai en quel- ques mots ce que nous devons comprendre par les dénominations que nous avons admises. On donne en général le nom de causes prédisposantes à celles dont l’action prolongée seulement peut provoquer dans notre économie un trouble que nous appelons maladie. Ici entrent d’abord les attributs propres à notre organisme, tels que le tempérament, la constitution, etc.; vien- nent ensuite les divers agents au milieu desquels nous nous retrouvons continuellement. Les causes déterminantes diffèrent des précédentes en ce que leur action est bien plus prompte. Un exemple va nous servir pour élucider la question : supposons qu’une femme qui vient d’accoucher le plus heureusement apprenne une nouvelle fâcheuse, et que l’impression morale produise un trouble dans son économie propre au développement spontané de la péri- tonite; nous regarderons donc chez elle les peines morales comme cause déterminante de la maladie énoncée. Il s’ensuit que toute cause prédis- posante peut devenir déterminante, pourvu que le développement d’.une maladie suive de près son action; et vice versa, une cause déterminante peut devenir prédisposante lorsque , soit en raison d’une disposition particulière de l’organisme soumis à son action, soit en raison de son peu d’intensité, la maladie ne se manifeste qu’à la longue. Les causes spécifiques ont céci de particulier qu’elles donnent toujours ^ lieu aux mêmes maladies, comme le virus syphilitique , variolique, etc. Je ne ferai que mentionner les causes efficientes, celles-ci échappant presque toujours à notre investigation. Enfin, les causes traumatiques embrassent tout ce qui peut agir sur notre économie mécaniquement : par exemple, les coups, les chutes, etc. V CHAPITRE CINQUIÈME. Du pronostic. Pour avoir des notions exactes qui pourraient nous servir à porter