Dissertation sur l'apoplexie : tribut académique présenté et publiquement soutenu à la Faculté de médecine de Montpellier, le 9 décembre 1836 / par Barthélemi-Jules-Henri Dalméras.

  • Dalméras, Barthélemi Jules Henri.
Date:
1836
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Credit: Dissertation sur l'apoplexie : tribut académique présenté et publiquement soutenu à la Faculté de médecine de Montpellier, le 9 décembre 1836 / par Barthélemi-Jules-Henri Dalméras. Source: Wellcome Collection.

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    commencer par faire placer le malade dans son lit, la lêle e'ievée et le tronc dans une position presque verticale. Après l’avoir debarrasse de ses vêtements et de tous liens, la première indication the'rapeutique à remplir c’est la saignée ; car, d’après les belles expériences de M. Magendie ,_la déplétion des vaisseaux favorise l’absorption du sang épanché, de meme que leur plénitude s’y oppose. On tirera du sang avec abondance; cependant, si les forces étaient trop épuisées, si la constitution du sujet était faible et détériorée, on devrait user d’un peu de modération. Le médecin déterminera ensuite, d’après l’état du malade ( et toujours dans la première période de la maladie ), s’il devra renouveler les émissions sanguines. Conformément au précepte de A'élius, on répétera une seconde, une troisième et même un plus grand nombre de fois la phlébotomie, si cette opération est suivie de l’élévation du pouls, de la coloration de la face et d’une plus grande liberté des mouvements respiratoires, etc. Les auteurs ont beaucoup discuté pour savoir quel vaisseau doit être ouvert de préférence: les uns ont désigné l’artère temporale, les autres la veine jugulaire; M. Cruveilbier vante beaucoup la saignée de la pituitaire. Le point de pratique le plus sage est d’agir d’après les règles que le célèbre Barthez a établies dans son '^Trailédes fluxions. On devra commencer à mettre en usage d’abord la saignée du pied , ensuite celle du bras, et en s’approchant successivement du cerveau, qui est le terme de la fluxion. Avouons cependant que cette pratique ne doit pas être exclu- sive ; car, dans certains cas, on doit ouvrir de suite la veine du bras, qui donne dans peu de temps la quantité de sang que l’on désire. Quel que soit le vaisseau, on saignera du côte du corps non paralysé. Il ne faut point s’en laisser imposer par la force du pouls et trop prodiguer les émissions sanguines ; la petitesse du pouls n est point aussi une contre-indication à la saignée : n’oublions point qu’une extrême faiblesse favorise singulièrement les fluxions. On aura recours aux sangsues'après la saignée ; elles seront appliquées toujours en grand nombre sur les apophyses mastoïdes, le long des jugulaires, dans les narines , à l’anus : concurremment on emploiera des ventouses scari- fiées à la région occipitale, etc. Tous les moyens curatifs que nous venons de passer en revue ne sont