De l'anévrisme en général : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 14 décembre 1836 / par Jules-Louis-Alexandre Rivaud.

  • Rivaud, Jules Louis Alexandre.
Date:
1836
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Credit: De l'anévrisme en général : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 14 décembre 1836 / par Jules-Louis-Alexandre Rivaud. Source: Wellcome Collection.

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    Caire qui rcnrlcnt très-faciles les solutions de contimiité ; dans ce cas , les parois , perdant une partie de leur élasticité , ne peuvent plus réagir et cèdent aux chocs du liquide. Sous ce rapport , la vieillesse doit être plus que tout autre âge sujette à Vanévrisme ; car c’est pendant cette période de la vie qu’existe la tendance à l’ossifi- cation des vaisseaux artériels. La cause la' plus fréquente de l’anévrisme réside dans un surcroît de vitalité ; dans ces mouvements rapides du cœur auxquels donnent lieu les passions , les émotions vives qui impriment au sang une force de progression telle , que les vaisseaux qui le contiennent ne sont plus sufiis^ants pour le maintenir , et doivent céder aux chocs tumul- tueux qu’il produit. Sous ce rapport , certaines organisations, pour qui la nature semblait avoir épuisé toutes scs ressources; sont plus particulièrement tributaires de cette affection ; la force physique, la propension à l’exaltation morale sont donc des causes qui favorisent le développement des anévrismes. Il est encore un autre ordre de causes, et celles-là gisent dans les ’ maladies propres au tissu des artères. Rien ne s’oppose à ce que ces vaisseaux , sous l’influence de conditions particulières, ne subissent des altérations qui les disposent à l’anévrisme. Nous avons vu qu’ils avaient une circulation propre à eux, un système nerveux, que des membranes susceptibles d’inflammation les composaient; donc elles doivent participer aux différentes maladies communes à ces systèmes. En effet , elles se développent sous l’influence des abus de tous les genres, tels que les excès dans les boissons, les plaisirs de l’amour, les médications qui agissent par absorption , etc. , etc. , et qui ont pour but d’exalter ou de débiliter les propriétés vitales des artères. De là inflammation ou asthénie dans leur tissu , et par conséquent prédisposition à l’anévrisme. L’hérédité peut être comprise dans les causes de cette lésion ; il est vrai qu’il n’est pas facile de s’en rendre compte, mais l’expé- rience prouve , par l’exemple de certaines maladies , qu’un fils peut aussi bien tenir de son père un vice d’organisation qu’une ressem- blance basée sur des rapports dans les traits de la figure.