De l'anévrisme en général : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 14 décembre 1836 / par Jules-Louis-Alexandre Rivaud.

  • Rivaud, Jules Louis Alexandre.
Date:
1836
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Credit: De l'anévrisme en général : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 14 décembre 1836 / par Jules-Louis-Alexandre Rivaud. Source: Wellcome Collection.

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    autres plus fortes et plus denses, du moins dans les gros vaisseaux. Par leur élasticité; si les artères n’étaient pas douées de cette pro- priété, comment résisteraient-elles aux énormes dilatations qu’elles subissent quelquefois, soit dans les extensions forcées, soit par l’a- bord subit d’une grande quantité de sang, lors de dilférents actes de la vie : c’est celte propriété qui assure principalement l’intégrité de la circulation. Le poli de la surface intérieure des artères étant très-favorable au cours du sang, il doit en résulter, s’il diminue, comme cela arrive dans certaines maladies, que la circulation est plus ou moins gênée, et peut même être totalement suspendue. Un gros tronc artériel doit pouvoir être suppléé, en cas d’oblité- ration, par d autres vaisseaux qui ont été nommés anastomoses. Quant aux altérations propres au tissu des artères, j’en parlerai comme causes prédisposantes des anévrismes, lorsque j’en serai là. DÉFINITION. On nomme anévrisme toute tumeur formée par la dilatation contre nature d une artere, ou résultant d une collection de sang artériel qui provient de la rupture ou de la plaie d’un de ces vaisseaux. On distingue deux espèces principales d’anévrismes. La première comprend l’anévrisme vrai, divisé en circonscrit et diffus. J La seconde comprend l’anévrisme faux, divisé en circonscrit et diffus. L anévrisme vrai peut être là conséquence de la dilatation des trois tuniques artérielles, de celle de deux ou de celle d’une seule, les deux autres, dans ce cas, ayant éprouvé une rupture. L’anévrisme faux est toujours le résultat de la solution de conti- nuité des trois tuniques. Quand l’artère présente une distension dans une petite partie de son étendue, la lésion prend le nom d’anévrisme vrai circonscrit. ‘Si, au contraire, le vaisseau est dilaté dans une grande portion