L'holocaïne : contribution à l'étude de son action physiologique, de son emploi comme anesthésique en ophtalmologie et en stomatologie.

  • Gires, Paul-Edmund, 1873-
Date:
1897
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Credit: L'holocaïne : contribution à l'étude de son action physiologique, de son emploi comme anesthésique en ophtalmologie et en stomatologie. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by the Harvey Cushing/John Hay Whitney Medical Library at Yale University, through the Medical Heritage Library. The original may be consulted at the Harvey Cushing/John Hay Whitney Medical Library at Yale University.

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    Nous pourrions multiplier les exemples, mais les redites rendraient notre travail fastidieux -, aussi préférons-nous résumer le plus possible. On le voit, avec une dose de 1 centimètre cube, c'est-à-dire 1 centigramme de solution de chlorhydrate d'holocaïne, on a un champ opératoire variant entre 2 centimètres et demi et 3 centimètres convenablement anesthésié; et, où l'on peut opérer en toute sécurité. C'est d'ordinaire dans la plupart des cas plus que suffisant pour les extractions, étant donné que l'on en fait bien rarement plus de deux dans une même séance. Chez les enfants, pour lesquels nous n'avons employé généralement que trois quarts de seringue de Pravaz de solution, nous avons obtenu un champ anesthésié variant de 1 centimètre et demi à 2 centimètres de largeur sur 1 de hauteur, ce qui est plus que suffisant. Notre dernière observation montre que l'anesthésie pro- duite par l'holocaïne permet de faire sans sensation désa- gréable pour le malade des débridements au thermo-cautère ou des pointes de feu sur un espace restreint. La piqûre n'est pas douloureuse, car l'anesthésie se pro- page très rapidement. Les malades à qui l'on a fait l'anes- thésie par l'holocaïne ont tous affirmé leur contentement. La grande zone de diffusion qui donne un champ anes- thésié relativement étendu permet (ainsi qu'il résulte des observations VIII et IX) d'extraire deux dents voisines, avec une dose d'holocaïne relativement faible par rapport à la quantité de cocaïne qu'il faudrait employer en pareil cas.