Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 7 août 1838, / par Marcellin-Émile Hubert ... I. Comment s'opère l'accroissement en diamètre de la tige dans les végétaux monocotylédonés? ... [etc].

  • Hubert-Valleroux, M. E. (Marcellin Émile), 1812-1884.
Date:
1838
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Credit: Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 7 août 1838, / par Marcellin-Émile Hubert ... I. Comment s'opère l'accroissement en diamètre de la tige dans les végétaux monocotylédonés? ... [etc]. Source: Wellcome Collection.

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    plus ou moins épais de la conjonctive, dont la base est située à la cir- conférence de l’œil, et dont le sommet s’avance plus ou moins vers le centre de la cornée. Le siège le plus ordinaire de cette affection est l’angle interne de l’œil, où sa base se confond avec le repli semi-lunaire de la conjonc- tive. Le ptérygion se développe cependant quelquefois à l’angle ex- terne; d’autres fois, à la partie supérieure, à la partie inférieure du globe; et les auteurs citent des cas où quatre ptérygions existaient à la fois, venant des angles interne et externe, et de la partie supérieure et inférieure de l’œil, représentant ainsi quatre triangles dont le som- met, dirigé vers le centre et la cornée, interceptait complètement le passage des rayons lumineux. Scarpa pense que c’était cette affection que les anciens désignaient sous le nom de pannus, tandis que les modernes réservent cette dénomination pour désigner la conjonctivite cornéale. Le ptérygion est dû principalement à la dilatation variqueuse des veinules de la conjonctive, et à l’infiltration d’une substance visqueuse entre les mailles du tissu cellulaire qui les entoure. Cette infiltration, en s’accumulant, forme par la suite un bourrelet saillant qui revêt la forme et la consistance de la graisse, par la résorption de ses éléments les plus ténus. Cette variété, qui n’indique qu’un degré d’ancienneté de la maladie, est désignée sous le nom de ptérygion adipeux. 11 suffit, ce nous semble, d’admetttre avec Weller deux espèces de ptérygion, qui encore ne diffèrent que par le degré et non par leur nature. Le pterygium tenue, très-mince, demi-transparent, plus grisâtre et pourvu de peu de vaisseaux sanguins; et le pterygium crassurn, épais, d’une consistance plus considérable, contenant un plus grand nombre de vaisseaux sanguins, quelquefois de la consistance d’un muscle, d’un cuir, ou même d’un cartilage. Uni assez lâchement à la sclérotique par sa base, le ptérygion y adhère d’autant plus qu’il se rapproche davantage de la cornée; et Scarpa attribue la forme pyramidale qu’affecte cette maladie à l’ad- hérence plus grande de la conjonctive aux points les plus rapprochés