Troubles pupillaires chez les paralytiques généraux et leur valeur diagnostique : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 25 juillet 1906 / par Faust Nadal.

  • Nadal, Faust.
Date:
1906
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Credit: Troubles pupillaires chez les paralytiques généraux et leur valeur diagnostique : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 25 juillet 1906 / par Faust Nadal. Source: Wellcome Collection.

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    les ictus symptomatiques de processus étrangers à la paraly- sie générale (hémorragie, ramollissement), et avec certaines formes du tabes. A la période d’état, avec les encéphalopathies diffuses ou circonscrites de la syphilis, de l’alcoolisme, de la sclérose en plaques; les tumeurs, les hémorragies et les ramollissements du cerveau, les méningites chroniques; certains cas de mala- die de Parkinson, certaines variétés de tabes et de scléroses combinées de la moelle. Enfin, à la période terminale, il faut distinguer la paraly- sie générale des démences d’origine organique ou vésanique, de l’athéromasie cérébrale et de certains états de mélancolie stupide ou de confusion mentale grave. A des degrés bien différents, toutes ces affections si diver- ses présentent, ne fut-ce que du côté des pupilles, des trou- bles oculaires, pour les unes à peine sensibles, pour les autres beaucoup plus marqués. 11 est donc essentiel pour nous d’étudier la question, non pas seulement dans la P. G., mais aussi dans toutes les affections encéphaliques et médul- laires, dans les intoxications et les diathèses (albuminuries, diabètes) qui présentent des troubles pupillaires. Tous les symptômes oculaires constatés dans nos observa- tions, au cours de la P. G. aux trois périodes, présentent, en ce qui concerne le diagnostic, une importance qu’il y a lieu d’examiner à un triple point de vue : 1° Au point de vue du symptôme oculaire en lui-même ; 2° Au point de vue de ce symptôme oculaire relié aux au- tres signes observés du côté des yeux ; 3° Enfin en tant que manifestations d'une maladie qu'on .ne peut aflirmer que si, en même temps que sont constatés des troubles oculaires, on observe aussi les symptômes du côté des facultés mentales, de la parole, de la force mus- culaire, etc.