Copy 1, Volume 3

Nouveau éléments de médecine opératoire accompagnés d'un atlas de 22 planches in-4*0 gravées, représentant les principaux procédés opératoires et un grand nombre d'instruments de chirurgie / par Alf.-A.-L.-M. Velpeau.

  • Velpeau, A. (Alfred), 1795-1867.
Date:
1839
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Credit: Nouveau éléments de médecine opératoire accompagnés d'un atlas de 22 planches in-4*0 gravées, représentant les principaux procédés opératoires et un grand nombre d'instruments de chirurgie / par Alf.-A.-L.-M. Velpeau. Source: Wellcome Collection.

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    point le volume d’une tête d’épingle, et reste sans dégéné¬ rescence du tissu cutané, la maladie ne justifierait aucune sorte d’opération. Si le crypte lui-même s’épaissit et se transforme en une tumeur qui acquiert le volume d’une lentille ou d’une tête de clou, il peut être utile au contraire de l’attaquer autrement que par de simples pressions. Alors on pourrait songer à l’extirpation ; mais la cautérisation, avec un crayon de nitrate d’argent, taillé en cône, dont on introduit soigneusement la pointe dans l’utricule et jusqu’au fond du follicule sébacé, suffit à peu près toujours. Si la tanne était encore plus développée ; si, par exemple, elle dépassait le volume d’une noisette, et se présentait sous l’aspect d'un kyste à parois minces, rempli de matière pure¬ ment graisseuse, l’extirpation en serait évidemment préfé¬ rable. II. Les tumeurs, les dégénérescences cancéreuses du nez, se montrent ordinairement avec des caractères tout particuliers. Ce sont en général des plaques, des bosselures ou des croû¬ tes, plutôt que des tumeurs exactement circonscrites, et qu’on puisse rapporter, soit au squirrhe, soit aux encéphaloïdes, soit à la mélanose, soit au tissu colloïde. Il semble le plus souvent que leur point de départ se trouve dans une sécré¬ tion viciée, dans une dégénérescence des follicules sébacés eux-mêmes. Toujours est-il que ces tumeurs, ordinairement mal limitées, qu’on n’observe guère que chez les personnes déjà avancées en âge, exigent quelques précautions sous le point de vue chirurgical. Le traitement parles caustiques en triomphe généralement très bien. Une dame , qui en portait une de la largeur d’un pouce, depuis plusieurs années, en fut guérie au moyen de quatre cautérisations avec le nitrate acide de mercure. Un ancien capitaine de marine, que m’avait*adressé M. P. Pel- letan , portait sur le côté gauche du nez une plaque can- croïde bosselée , sanieuse, rougeâtre, depuis plus de deux ans. On avait essayé contre elle toute sorte de topiques et de traitements internes. De légères cautérisations avec le même liquide, en triomphèrent dans l’espace de six semaines. Le