Copy 1, Volume 1

Nouveau éléments de médecine opératoire accompagnés d'un atlas de 22 planches in-4*0 gravées, représentant les principaux procédés opératoires et un grand nombre d'instruments de chirurgie / par Alf.-A.-L.-M. Velpeau.

Velpeau, A. (Alfred), 1795-1867.

Date:: 1839

Credit: Nouveau éléments de médecine opératoire accompagnés d'un atlas de 22 planches in-4*0 gravées, représentant les principaux procédés opératoires et un grand nombre d'instruments de chirurgie / par Alf.-A.-L.-M. Velpeau. Source: Wellcome Collection.

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$KLVTUOrf.ASTü:. “01 \erluie vulvaire du vagin. Disséqué, isolé du sommet >ers la base, ce lambeau doit être assez long pour être entraîné sans peine jusque dans la vessie ou l’iirèire par la fistule. L’ayant replié sur sa face cutanée, on en traverse le pii avec un fil double j ce fil, qui doit lui servir de con¬ ducteur, bientôt saisi par la tête d’une sonde de belloc- que préalablement introduite dans le vagin par fur être, entraîne ainsi sans difficulté le bouchon tégumentaire vers la fistule , et l’empêche par la suite de retomber dans le va¬ gin. Comme sa présence dans l’urètre pourrait occasionner une ulcération, il y aurait quelque avantage peut-être à le passer dans une sonde de femme, qui lui servirait de soutien en même temps quelle donnerait issue aux urines. Il est évident au surplus que le lambeau peut être pris pres¬ que indifféremment dans l’épaisseur d’une des grandes lèvres, sur la face interne de la cuisse, ou vers la fesse. L’important c’est qu’il ait une certaine épaisseur, surtout du côté de son pédicule ; autrement, avec la longueur qu’on est obligé de lui donner, il serait à peu près impossible d’en éviter la mortifi¬ cation. Peut-être aussi serait-il bon, après l’avoir doublé, de le fixer ainsi replié par la pointe au moyen d’un point de suture, et de lui permettre de se resserrer, de se vasculariser avant de l’introduire dans la fistule, il serait encore utile, je crois, del entraîner par sa grosse extrémité, et d’employer quelque force peur le faire entrer, afin que sa partie la plus volumi¬ neuse étant dans la vessie fut en quelque sorte retenue au- dessous par la fistule elle-même, qui remplirait dès lors le rôle d’anneau constricteur. Ce qu’il faut encore, c’est que le lambeau se trouve en contact par sa face celluleuse, non par sa face cutanée avec la fistule, et que le contour de celle-ci soit dans un état d’avivement complet. De cette façon , aucun point de suture n’est indispensable, et les parties peuvent rester d’elles-mêmes en place. On no doit du reste songer à trancher le pédicule du lambeau qu’au bout de plusieurs semaines, qu’après avoir acquis la certitude d’une agglutination solide entre la substance nouvelle et le contour de l’ouverture fistuleuse. Cette section se pratique¬ rait d’ailleurs vers le milieu de la longueur du lambeau, afin$