Appendicite chronique et dyspepsie appendiculaire : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le 29 février 1908 / par Joseph Roucairol.

  • Roucairol, Joseph, 1879-
Date:
1908
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Credit: Appendicite chronique et dyspepsie appendiculaire : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le 29 février 1908 / par Joseph Roucairol. Source: Wellcome Collection.

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    3“ Les résultats opératoires. Il faut examiner s’il y a réussite et si cette réussite persiste. a) La réussite peut être complète, la guérison absolue, ou bien il y a simpleuient amélioration variable. La guérison est prompte, parfaite, radicale.- En peu de jours, sur trente malades observés par Longuet, vingt-cinq re- trouvent rapidement l’intégrité de leurs fonctions gastro-in- testinales : les digestions deviennent normales, les selles régu- lières, les douleurs disparaissent, le nervosisme cesse. Et dans ce nombre, il y en a qui, affligés d’entéro-colite, trouvent un bénéfice, sérieux et total de leur opération. Dans la thèse de Wagron, nous trouvons mentionnée la guérison absolue des douleurs et troubles digestifs dans une proportion de 15 malades pour 18. Signalons trois succès dans la thèse de Rastouil ; de même, sur 18 cas comjiliqués d’entéro-colite, nous trouvons 11 malades qui ne se ressen- tent plus de leur affection. Foucaud et Salignat recueillent des résultats aussi satisfaisants ; il est vrai que, pour eux, ce résultat pourrait être obtenu en dehors de toute intervention chirurgicale. Dans nos 35 observations, nous trouvons des cas nombreux de guérison complète (obs. 1, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11 12 14 15, de 19 à 24, de 26 cà 28, de 30 à 32, 34, 35), où l’appendicite dyspeptique ne s’accompagnait point de phénomènes d’en- téro-colite. Dans trois cas (obs. XVIII, XV, X^R), où il y avait concurremment de l’entéro-colite, celle-ci a disparu consécu- tivement à l’intervention chirurgicale. La disparition des troubles digestifs est rapide en général ; quatre jours après l’operation, un enfant, sujet aux indigestions, dont l’estomac irritable ne tolérait que le lait, dévore sans aucuh accident, un beefsteack (obs. III). Une femme, qui ne digérait pas le lait depuis trente ans, le supporte très bien dès le 5« jour (obs. IV). La constipation disparaît ; la régularité des selles, la dispari-