Du cancer des mamelles : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 8 février 1836 / par Vincent-Florian Jastrzebski.

  • Jastrzebski, Vincent Florian.
Date:
1836
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: Du cancer des mamelles : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 8 février 1836 / par Vincent-Florian Jastrzebski. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.

    9/12 (page 9)
    ( 3 ) à guérir des tumeurs ayant tous les signes du cancer, au moyen du traitement propre à le prévenir. Le traitement prophylactique consiste surtout à remonter aux causes occasionelles du squirrhc , et à se con- duire d’après les différentes indications que celles-ci peuvent fournir. C’est ainsi que des saignées générales ou locales seront pratiquées si la tumeur dépend de la suppression des règles ou d’une hémorrhagie habituelle. Une forte contusion en est-elle la cause? On doit joindre aux évacuations sanguines les applications émollientes et même narco- tiques, couvrir le sein de cataplasmes laudanisés , etc., si les douleurs étaient trop vives. Les narcotiques ont-ils fait cesser la douleur? Bover conseille de ne plus insister sur les émollients et de se servir de révul- sifs, tels que les sachets de muriale de soude finement pulvérisé, l’emplâtre de ciguë, et d’éloigner avec le plus grand soin tout ce qui pourrait, en augmentant l’irritation , faire dégénérer la tumeur en engorgement de mauvais caractère. Une cause interne, telle que la syphilis, les scrophulcs, est-elle reconnue? On doit non-seulement combattre l’irritation locale , mais encore la cause générale. C’est dans des circonstances semblables que le mercure seul ou réuni aux anti- scorbutiques , les amers, les Ioniques ont réussi. Ainsi, tout le traite- ment prophylactique se réduit à combattre la cause occasionelle, si elle est connue, et à diminuer, par tous les moyens possibles, l’irrita- tion locale. Il fut un temps où les préparations de la ciguë ont été considérées par plusieurs médecins, et principalement par Slorck, comme des remèdes spécifiques contre les maladies cancéreuses. Les observateurs judicieux, tels que Fortegill en Angleterre, Birken en Suède, M. Alibert en France, prouvèrent, par leurs expériences, que dans aucun cas la ciguë n’a produit aucune guérison; cependant celte plante est encore employée dans les affections cancéreuses, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur. Les avantages de la compression sont : d’augmenter la force des vaisseaux absorbants qui reportent ainsi dans le torrent de la circula- tion la lymphe restée stationnaire ; de suspendre, lorsqu’elle est bien faite, les douleurs ; enfin, exercée un certain temps, elle finit par