Essai sur les hémorrhagies utérines pendant la grossesse, pendant le travail et après l'accouchement : tribut académique présenté et publiquement soutenu à la Faculté de médecine de Montpellier, le 23 décembre 1837 / par P. Develle.

  • Develle, P.
Date:
1837
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Credit: Essai sur les hémorrhagies utérines pendant la grossesse, pendant le travail et après l'accouchement : tribut académique présenté et publiquement soutenu à la Faculté de médecine de Montpellier, le 23 décembre 1837 / par P. Develle. Source: Wellcome Collection.

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    la cavité utérine une e'ponge imbibée d’oxicrat, de suc de citron, (jucbiues gouttes d’eau de Rabel ou d’acide sulftjrique dans une décoction de ralanhia. L’introduction de la glace, employée par Plesmann avec tant de succès, pourrait aussi être mise en usage dans cette circonstance. On seconde l’effet de cette stimulation directe par divers pertur- bateurs, tels que des ventouses aux mamelles et des sinapismes aux mains, aux bras ou entre les épaules ; par des potions avec les eaux de cannelle , de menthe , de mélisse , de sirop de ratanhia , etc. Conseillée par M* Lachapelle et préconisée par MM. Baudelocque neveu , le professeur Delmas, etc., la compression de l’aorte au-dessus de l’articulation sacro-vertébrale nous semble constituer une ressource précieuse dans les pertes foudroyantes, surtout chez les femmes mai- gres, à raison de la plus grande facilité de l’exercer. Nous ne possé- dons pas encore un assez grand nombre de faits pour décider conve- nablement de sa valeur relative. Parmi les observations de pertes utérines par inertie, que j’ai puisées à la clinique de M. Delmas ou ailleurs, je me contenterai de citer les trois suivantes. Observation recueillie à la clinique de M. Delmas. Traitement anti-syphilitique. — Accouchement prématuré. — Mort du fœtus,— Deux hémorrhagies le second jour. — Rétablissement de la mère. Louise âgée de 27 ans, tempérament sanguin, ayant eu déjà deux couches heureuses, entre à la maternité au septième mois d’une troisième grossesse. On oppose un traitement mercuriel à des traces vénériennes qu’elle portait aux organes génitaux. Dans le commen- cement du neuvième mois, Louise guérie de sa maladie syphi- litique, éprouve du malaise, de la céphalalgie. L’affaissement des mamelles est remarquable depuis quelques jours. Celte femme accuse un ballotement latéral du ventre, elle ne sent plus les mouvements de son enfant ; quant à nous, nous ne pouvons plus entendre la circulation fœtale. Après trois jours de cet état, le travail se déclare, et six heures suffisent pour l’expulsion d’un fœtus dont divers points de putréfaction