Contribution à l'étude de la filiarose dûe à la filaria loa dite encore filiaire de l'oeil : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le 15 novembre 1907 / par Joseph Bonnaud.

  • Bonnaud, Joseph, 1881-
Date:
1907
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Credit: Contribution à l'étude de la filiarose dûe à la filaria loa dite encore filiaire de l'oeil : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le 15 novembre 1907 / par Joseph Bonnaud. Source: Wellcome Collection.

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    dessous de l’anneau nerveux. Enfin un mince diverticu- luin qui paraît être une sorte de receptaculum seminis, se détache du sommet de cette boucle et remonte jus- qu’aux environs de l’extrémité antérieure. La femelle mesure en moyenne 40 millimètres sur 0,500. L’extrémité antérieure est semblableà celle du mâle. La vulve s’ouvre près de la tête. L’extrémité postérieure s’effile puis s’arrondit brusquement. L’anus s’ouvre au niveau d’une papille. Le vagin (3 millimètres) se continue avec deux tubes utérins qui se portent en avant jusqu’à 0,47 de la bouche, puis, se réfléchissant, courent alors sur toute la longueur du corps, jusqu’à 1,2 ou 2 millimètres de l’extrémité postérieure. Un tube digestif complet tra- verse le corps en long sans différenciation appréciable de ses parties. La cuticule est semée de bosselures comme chez le mâle. Dans les deux sexes le système mus- culaire est celui des nématodes cœlomyaires. L'embryon extrait de l’utérus mesure en moyenne 60 millimètres de long sur 5 millimètres de large; il est entouré d’une gaine. La pointe est effilée. Il est donc semblable à la Filaria nocturna observée dans le sang, mais un peu plus petit. La Fila ria Loaest un parasite du tissu conjonctif super- ficiel. Du prurit, des œdèmes fugaces et mobiles, une légère inflammation parfois, décèlent sa présence qui peut être constatée de visu si les tissus sont assez minces On voit alors très bien le ver serpenter sous la peau. (In- cite des cas de filaires serpentant sous la peau du mem- bre supérieur (cas de Würtz), sous la peau des doigts (Nassau). A Sierra Leone, Prout l’a extraite du prépuce d un de ses malades. C’est-à-dire qu’en somme la région oculaire ne constitue pas par elle-même l’habitat privi- légié de la Filaria Loa. Mais là, elle attire surtout l’atten-