Essai sur les maladies aiguës de poitrine connues sous le nom de pleurésie et de péripneumonie : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le [...] mai 1836 / par André-Alexandre de Castetpivert.

  • Castetpivert, André Alexandre de.
Date:
1836
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Credit: Essai sur les maladies aiguës de poitrine connues sous le nom de pleurésie et de péripneumonie : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le [...] mai 1836 / par André-Alexandre de Castetpivert. Source: Wellcome Collection.

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    Quoique l'affection pulmonaire que je traite puisse se manifester dans tous les lieux et à toutes les époques de l’année , elle est plus commune dans les endroits bas et humides qui ne sont pas exposés au vent du nord ; dans les contrées méridionales, pendant le prin- temps et l’été, où elle règne souvent d’une manière épidémique. Les personnes avancées en âge, celles dont les organes digestifs sont débilités , les tempéraments faibles , cacochymes , bilieux , en sont le plus souvent atteints. Une nourriture insalubre , des aliments difficiles à digérer , un travail excessif et soutenu , les peines mo- rales , la mélancolie, etc., sont placés avec raison au nombre des causes prédisposantes. Comme toutes les autres inflammations, celle de l’organe pulmo- naire peut se terminer par résolution, induration, la formation d’abcès ou la gangrène. Les deux dernières espèces de terminaisons sont rares ; on en trouve seulement quelques exemples dans les auteurs. La ré- solution peut avoir lieu dans les deux premiers degrés de la périp- neumonie et quelquefois dans le troisième ; lorsqu’elle s’opère, aux. signes de la période la plus élevée succèdent insensiblement ceux de la précédente, jusqu’à ce que le poumon rentre dans l’état physio- logique. Il est à peine besoin de dire le danger qu’entraîne après elle une semblable maladie ; l’importance des fonctions que remplit le pou- mon le fait suffisamment pressentir. Sa marche peut être continue, rémittente ou intermittente, suivant le type de la fièvre qui l’accom- pagne. TRAITEMENT. A quelle affreuse incertitude et quelle dégoûtante perplexité ne se trouvent point réduits, surtout dans ces derniers temps , l’élève et le jeune médecin désireux de se faire une opinion sur le traitement qui convient à la maladie que je viens de décrire. Les conseils d’un maître sage et éclairé, une longue fréquentation des hôpitaux, qui leur permette de comparer les résultats des différentes méthodes y