Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 26 mars 1838 / par Louis-Édouard Hoffmann.

  • Hoffmann, Louis Édouard.
Date:
1838
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Credit: Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 26 mars 1838 / par Louis-Édouard Hoffmann. Source: Wellcome Collection.

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    H contraire , parle repos , la position horizontale du corps, cl disparaît par la pression. Par l’exploration, on rencontre toujours à la base de la tumeur , un pédicule qui communique avec la cavité sur les parois de laquelle elle a son siège. Les hernies n’existent guère sans être accompagnées de [troubles généraux, tels que coliques, flatuo- sités , gêne 5 vomituritions , tiraillemens dans l’abdomen , surtout dans les hernies épiploïques, digestions lentes, constipation , allernant quelquefois avec la diarrhée. — Dans les hernies étranglées 3 les symp- tômes sont si graves qu’on ne peut guère les confondre avec d’autres maladies. La tumeur devient plus volumineuse , ses téguniens sont distendus, tiraillés, et par suite souvent enflammés 3 les parties con- tenues s’enflamment par la même cause , et l’inflammation se propage aussi aux organes circonvoisins. Si les intestins sont contenus dans le sac, les matières stercorales y sont arrêtées, alors survient une constipation complète , des nausées , des hoquets , des vomissemens de matières alimentaires ^ puis bilieuses , muqueuses , et à la fin des matières fécales. Les douleurs s’étendent à tous les organes contenus dans la cavité 3 il s’y joint une fièvre très intense, le pouls est petit, fréquent et dur 3 par suite de l’étranglement , les parties contenues dans la hernie deviennent gangreneuses, et si l’on ne parvient pas à débrider , la gangrène gagne les autres parties , et la mort en est le plus souvent la suite. Les hernies de la cavité du thorax, ne se forment guère qu’à la suite des lésions traumatiques , des fractures des côtes , des déchi- remens des muscles intercostaux , et à la suite de la destruction de ces mêmes parties par des ulcérations , la carie ou la nécrose. Elles sont ordinairement suivies de tiraillemens douloureux dans le poumon du côté malade. La respiration ne se fait que très jnconiplèleinent ; la tumeur s’élève pendant les mouvemens d’inspiration et s’affaisse pendant l’expiration. Il est ordinairement facile de faire rentrer la partie du poumon herniée et de faire cesser tous les symptômes d’é- tranglement de cet organe. Les hernies du cerveau ou encépbalocèles , sont presque toujours congéniales , et sont dues le plus souvent à un hydrocéphale inlernr