Sur un cas de rhumatisme chronique chez un tuberculeux : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 13 juillet 1906 / par G. Saussine.

  • Saussine, G., 1882-
Date:
1906
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Credit: Sur un cas de rhumatisme chronique chez un tuberculeux : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 13 juillet 1906 / par G. Saussine. Source: Wellcome Collection.

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    (lions la forme de rhumatisme chronique décrite par M. Teis- sier sous le nom de rhumatisme dialhésique ou toxique. S’agit-il d’une de ces formes décrites sous le nom de rhu- matisme chronique secondaire ou post-infectieux, et plus particulièrement d’un rhumatisme tuberculeux ? Notre ma- lade en effet présente une infection du côté de l’appareil pul- monaire : c'est un tuberculeux. Et cette notion, jointe à cette autre notion que nous fournit l'élude des commémoratifs, autrement dit des antécédents du sujet, à savoir l’absence de toute autre infection rapprochée ou ancienne, blennorragie, scarlatine, grippe, rhumatisme articulaire aigu, nous permet d’écarter sans y insister davantage les divers types cliniques se rapportant à cette forme de rhumatisme chronique, pour ne retenir en définitive que le rhumatisme chronique tuber- culeux. S’agit-il donc d’un rhumatisme tuberculeux ? Mais, avant d’en arriver à la discussion de l’observation, sera-t-il bon de voir tout au moins sommairement ce qu’on entend par rhumatisme tuberculeux, quelle en est sa nature et quelles sont les formes qu’il peut revêtii, quelles sont les conditions étiologiques, quels sont ses caractères cliniques. Disons tout d’abord que c’est incontestablement à Poncel que revient l’honneur de la création de cette nouvelle doc- trine du rhumatisme tuberculeux. Frappé de la très grande fréquence du rhumatisme chez les tuberculeux, fréquence qu’avaient déjà remarquée les cliniciens tels que Bonnet, Trousseau, Besnier, pour n’en citer que quelques-uns, M. Poncet a pensé qu’il devait y avoir là plus qu’une simple coexistence, mais bien un rapport de cause à effet. « N’a-t- on pas1, écrit-il, le droit de conclure que, de même que chez un blennorragien indemne d’une autre infection, une mani- festation articulaire, spontanée, quelconque, doit être con- sidérée comme étant a priori de nature blennorragique, toute