Volume 1

Astronomie / Par M. de La Lande, Conseiller du Roi, Lecteur Royal en mathematiques; Membre de l'Academie Royale des Sciences de Paris; de la Societe Royale de Londres; de l'Academie Imperiale de Petersbourg; de l'Academie Royale des Sciences & Belles-Lettres de Prusse; de la Societe Royale de Gottingen; de l'Institut de Bologne; de l'Academie des Arts etablie en Angleterre, &c. Censeur Royal.

  • Lalande, Joseph Jérôme Le Français de, 1732-1807.
Date:
M.DCC.LXIV. Avec Privilege du Roi
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Credit: Astronomie / Par M. de La Lande, Conseiller du Roi, Lecteur Royal en mathematiques; Membre de l'Academie Royale des Sciences de Paris; de la Societe Royale de Londres; de l'Academie Imperiale de Petersbourg; de l'Academie Royale des Sciences & Belles-Lettres de Prusse; de la Societe Royale de Gottingen; de l'Institut de Bologne; de l'Academie des Arts etablie en Angleterre, &c. Censeur Royal. Source: Wellcome Collection.

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    PRÉFACÉ. Ënchaînemene des découvertes. point àpperçu la néceflîté de ces cercles 8c leur origine ; la génération des chofes doit précéder leur définition. Enfin , je n’ai pas commencé par THifloire de f Aftronomie , il auroit fallu fuppofer rAflronomie connue ; mais j'ai tâché dans le pre¬ mier Livre de conduire 1’Hiftoire avec la chofe même, en cherchant l'ordre des Inventeurs. Dans les Livres fuivans j’ai toujours réuni FHifi toire de i’Aftronomie aux principes de cette Scien¬ ce , j’ai indiqué l’ordre des découvertes lorfque je n’ai pas pu le fuivre ; c’efl: quelquefois trahir la foibleife humaine , que de montrer combien fes gradations font lentes 8c infenfibles ; mais c eil épargner au Leéleur la mortification qu’il éprouve- roit en voyant une diftance énorme entre les In- , venteurs 8c lui. L'efprit va toujours de proche en proche ; une invention paroît ordinairement mer- veilleufe, parce qu’on n’apperçoit pas la route par laquelle on y eft parvenu; mais elle paroît toujours aifée quand on en rapproche ce qui l’a précédé; & qu’on fçait la route qui a conduit à chaque décou¬ verte. A la fuite de ces premières Obfervations nous ver¬ rons paroître les découvertes de Copernic, de Ty- cho, de Kepler, de Caffini, de Newton, en un mot, des inftrumens nouveaux , des fyftèmes hardis, des découvertes heureufes, des obfervations délicates; ces deux fiécles de lumière ouvriront le fpeétacle le plus étonnant dont l’efprit puiffe jouir ; mais fi nous prenons foin de placer chaque chofe à la fuite